NAMING - Le Parti de gauche souhaite saluer la mémoire de Chavez. Et pour cela, Alexis Corbière, conseiller de Paris, déposera un voeu au prochain Conseil de Paris afin de rendre hommage au dirigeant décédé du Venezuela.
Dans son voeu, qui doit être exposé le 25 mars, le secrétaire national du Parti de gauche proposera que la municipalité renomme un lieu de la capitale avec le nom de Chavez.
[Document] Le voeu d'Alexis Corbière :
C'est ce voeu qu'il a annoncé ce mardi sur son compte Twitter :
Au Conseil de Paris du 25 mars, je déposerai un voeu demandant que Paris rende hommage à Hugo Chavez en attribuant son nom à un lieu #chavez
— Corbiere Alexis (@alexiscorbiere) 19 mars 2013
Contacté par le Lab, Alexis Corbière, "sidéré du degré de haine" de certains politiques envers Hugo Chavez, ne se montre pas très optimiste quant à l'issu de son voeu.
"Je vais le présenter en commission. Je ne sais pas quel sera l’opinion de l’executif mais j’imagine qu’il ne sera pas très favorable.
L’idée de mon vœu est double : interpeller la ville, qui aurait pu avoir un message envers l’ambassade, et, dans la mesure om Chavez est devenu un symbole en Amérique latine, il ne serait pas incongru qu’il soit honoré par la ville.
"
Une proposition qui fait réagir un député socialiste, Carlos Da Silva, proche de Manuel Valls, qui propose sur Twitter une "impasse" :
@lelab_e1 une impasse me paraîtrait plus adaptée...
— Carlos DA SILVA (@DaSilvaCarlos91) 19 mars 2013
Si le conseil de Paris adopte le principe du voeu d'Alexis Corbière, alors une commission chargée d'attribuer des noms de lieu se réunira et décidera du sort de la requête.
Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon salue régulièrement la mémoire de Chavez depuis sa mort. Pour l'ancien candidat à la présidentielle, ce que représentait Chavez "ne meurt jamais", avait-il déclaré à la suite de l'annonce de son décès.
La "révolution bolivarienne"était une "source d'inspiration", avait indiqué l'eurodéputé, saluant "volontarisme politique" et le "socialisme dans la démocratie" de Chavez.
Après sa mort, le Front de gauche avait rendu hommage au dirigeant venezuelien aux côté de la statue équestre de Simon Bolivar, avec notamment un discours de Jean-Luc Mélenchon.
Ivan Valerio et Sébastien Tronche