Au programme du Sénat ce lundi, un débat sur les dispositifs médicaux implantables et les interventions médicales à visée esthétique . L'occasion pour une sénatrice centriste de partager avec ses collègues une confession : elle est une grande consommatrice de chirurgie esthétique.
Nathalie Goulet, élue de l'Orne, a débuté son intervention par cette confession, comme l'a repéré sur Twitter Eric Krissi :
""Je regrette que notre débat n'ait pas attiré plus de monde -ma confession en sera plus discrète ! Vieillir m'insupporte. Botox, liposuccion, lifting, comblement de rides : toutes ces techniques esthétiques ont trouvé en moi une consommatrice assidue !"
"
Le débat du jour portait principalement sur les dangers des cabines de bronzage. Dominique Bertinotti, ministre chargée de la famille, a annoncé aux sénateurs un décret durcissant la législation sur ces cabines. Le client devra prouver qu’il est majeur avant de se faire bronzer.
La sénatrice Nathalie Goulet a souhaité introduire son propos en assumant que "son apparence l'importe". Sur les cabines à UV, elle évoque aussi sa situation personnelle pour soutenir leur interdiction :
"Je me suis rangée à l'avis du rapporteur quant à leur interdiction. Il est vrai que je ne les utilise pas !
"
La sénatrice a également évoqué son inquiétude vis-à-vis du développement des "bars à dents blanches".
En politique, les actes de chirurgie esthétique ont souvent été gardés secret par les élus.Nicolas Sarkozy avait longuement disserté sur la chose lors d’un vol de retour du Caucase. Pour lui, ces opérations, “c'est bien quand on a une infirmité ou un gros défaut. Sinon, c'est dangereux”, affirme-t-il. En revanche, le président de la République ne considère “pas comme de la chirurgie esthétique le fait de se faire stimuler le collagène naturel par un laser.” “Ça lisse la peau et ça donne bonne mine”, disait-il.