Vaclav Havel, le résistant-président

Publié à 11h32, le 19 décembre 2011 , Modifié à 11h35, le 19 décembre 2011

Vaclav Havel, le résistant-président

Icône de la "Révolution de velours", Vaclav Havel est mort dimanche. Olivier Duhamel revient sur les différents visages de l'ancien président tchèque.

  1. Le point de vue d’Olivier Duhamel

    Vaclav Havel, le dramaturge-résistant, l'artiste-président, est mort. Dissident, il anima le club des "Sans-parti engagés". Président, il ne voulait que d'un intérim, lequel dura 13 ans.

    Le résistant donna la meilleure définition des collabos, en 1975 dans sa Lettre ouverte à Gustav Husak, le communiste qui dirigeait alors la Tchécoslovaquie : "Gens qui ont l'art, dans n'importe quelle situation, de se convaincre eux-mêmes qu'avec leur sale besogne, ils peuvent prétendument sauver quelque chose ou du moins éviter le pire - cela dans le but de rester en place".

    Et le président définit l'exigence qui devrait guider les politiques : "N'est-il pas vrai que pour chaque citoyen - et doublement pour les hommes politiques - l'essentiel est et devrait être finalement que la vie soit plus belle, plus intéressante, plus lumineuse et plus supportable".

    Olivier Duhamel est éditorialiste sur Europe 1. Il co-anime, avec Michel Field, l'émission Mediapolis, tous les samedis , de 10 heures à 11 heures.

  2. A lire sur le Lab : Vaclav Havel et la France

    Sur Le Lab

    Le Lab revient sur l'image que l'ancien président tchèque a laissé dans la classe politique française. Lire notre article ici.

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