Valérie Rabault se plaint de machisme après s'être vue refuser la parole à l'Assemblée nationale

Publié à 07h10, le 07 mai 2015 , Modifié à 07h10, le 07 mai 2015

Valérie Rabault se plaint de machisme après s'être vue refuser la parole à l'Assemblée nationale
Valérie Rabault en avril 2014. © AFP / Thomas Samson

Après-midi de débat comme beaucoup d'autres ce mercredi 6 mai à l'Assemblée nationale. Après la séance traditionnelle de questions au gouvernement , les députés discutent du "projet économique et social européen de la France". Un débat qui est pourtant resté en travers de la gorge de la députée et rapporteure du budget à l'Assemblée, Valérie Rabault. Cette dernière n'a pas pu participer, n'obtenant pas la parole.

L'élue du Tarn-et-Garonne a réagi sur Twitter en se demandant si on pouvait y voir un certain "machisme". Un clin d’œil à la tribune de femmes journalistes politiques qui, deux jours plus tôt, avait dénoncé le sexisme ambiant dans leur domaine :

Yann Galut, député PS membre du collectif la Gauche forte avec Valérie Rabault, a soutenu sa camarade de bancs :

"Mauvais procès" leur répond le député PS Christophe Caresche, toujours via Twitter :

"Elle accuse les autres de machisme mais elle n'a tout simplement pas demandé la parole en conférence des présidents, raille-t-on également auprès du Lab au sein du groupe PS. Et elle se réveille ce matin." Un signalement trop tardif expliquerait donc cette déconvenue , plaide-t-on.

Le débat sur le projet économique et social européen de la France s'est déroulé en deux temps: les orateurs des groupes pour la discussion générale puis une séance de questions-réponses. Lors de la discussion générale, c'est Dominique Lefebvre qui a représenté le groupe socialiste. Les députés Yves Blein et Philip Cordery ont pris sa suite pour le PS lors des questions-réponses, chacune étant limitée à deux minutes.

Du rab sur le Lab

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