INSTANT TÉLÉ - La réaction de Marine Le Pen a été à peu près la même que celle d'un grand nombre de téléspectateurs. Jeudi 9 février, dans L'Émission politique sur France 2, "l'invité surprise" venu lui donner la contradiction sans qu'elle soit mise au courant n'était autre que... Patrick Buisson, ancien patron du journal d'extrême droite Minute et conseiller occulte de Nicolas Sarkozy.
Le voyant entrer en plateau, la candidate du FN à la présidentielle a spontanément lâché :
"Ouuuuuuuh...
"
"Ah je m'attendais pas à vous voir, là... [Rire] J'avoue !", a poursuivi la présidente du parti d'extrême droite, pendant que le patron de la chaîne Histoire rentrait dans l'arène en se frottant les mains. Il faut dire que ce débat entre deux franges de l'extrême droite qui ne s'apprécient guère était, a priori, assez *inattendu* dans ces circonstances. Mais finalement, l'opposition n'aura pas vraiment fait parler la poudre. L'inspirateur de la ligne droitière de Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen ont devisé du clivage gauche-droite par contraste avec le schisme "mondialistes-patriotes" cher à la candidate, du "patriotisme" des divers prétendants à la présidentielle ou encore de laïcité.
Mais au passage, Patrick Buisson a accusé la cheffe frontiste de vouloir "faire payer aux enfants de clandestins une faute qu'ils n'ont pas commise" en voulant interdire la fin de la gratuité de l'enseignement pour les enfants d'étrangers, ou encore d'être "l'héritière cachée de Jacques Chirac" puisqu'elle ne propose pas d'inscrire les "racines chrétiennes" de la France dans la Constitution.
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