LE LAB 1.0 - Depuis son accession à la présidence de la République, François Hollande n’a pas changé son humour. Non, même en tant que chef de l’État, l’ancien premier secrétaire du Parti socialiste continue de loler à tout va.
Cette habitude, il l’a prise très tôt. En 1990, François Hollande est député de Corrèze depuis deux ans. L’occasion pour lui d’évoquer son goût pour le rire.
>> Le Lab 1.0 est une chronique réalisée en partenariat avec l’INA .
François Hollande décrit ainsi la relation unissant rire et politique, le spectacle des questions à l'Assemblée de l’époque (encore présent aujourd’hui) ou même ses comiques préférés à l'image de Christian Clavier ou Gérard Jugnot.
À (re)voir ci-dessous en vidéo grâce à l’INA :
Il dit notamment, à propos du rire en politique :
"Je crois que ça fait souvent bon ménage. On a une vision peut-être un peu trop triste de la politique, un peu trop caricaturale. Et on rit plutôt pas mal dans ce métier, autant que dans un autre. Mais vous savez, vous réunissez des hommes et des femmes ensemble, dans un endroit un peu confiné, ils ont des plaisanteries de collégiens qui viennent spontanément à la bouche. Et on n'échappe pas donc à la plaisanterie, quelques fois graveleuse, quelques fois plus fine.
"
Avant de parler des disputes lors des questions au gouvernement :
"Il y a beaucoup de spectacle. D’ailleurs, ce n’est pas très satisfaisant de voir des gens qui s’écharpent comme ça en public et qui se reconcilient ou s’échangent des bonnes plaisanteries en privé. Il faudrait peut-être être plus drôle en public et plus sérieux en privé.
"
Quinze ans plus tard, c’est plutôt Jamel Debbouze qui a les grâces de François Hollande. Au point de voir son Premier ministre proposer du stand-up à l’école.
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