Villepin-Nihous : à qui le tour ?

Publié à 12h15, le 16 février 2012 , Modifié à 13h20, le 16 février 2012

Villepin-Nihous : à qui le tour ?
Frédéric Nihous le 30/04/2009, Dominique de Villepin le 26/01/2012 (Maxppp).

Cette semaine, Christine Boutin et Hervé Morin ont annoncé leur retrait de la campagne présidentielle. Ils se sont tous deux ralliés à Nicolas Sarkozy. Qu’en est-il des autres "petits" candidats ? Vont-ils réussir à tenir la barre jusqu’au bout, malgré les écueils ? Le Lab s’est intéressé aux cas de Frédéric Nihous et de Dominique de Villepin.

  1. Frédéric Nihous : déterminé mais invisible

    Sur Europe1

    Le questionnaire du style de Frédéric Nihouspar Jalouse

    Le candidat de "chasse, pêche, nature", qui en est à sa deuxième candidature aux élections présidentielles, semble bien à la peine pour se faire remarquer et rassembler.

    S’il se dit déterminé à continuer "son combat", il plafonne à 1% d’intentions de vote et n’a pas fini de "chasser les parrainages". Il estime pourtant avoir un bon terreau électoral : "Je suis le candidat de la ruralité et de ses 13 millions de Français bâillonnés". Il ne lui reste que peu de temps pour compléter son tableau de chasse, ou ce sera le retrait forcé.

  2. Dominique de Villepin : séduisant mais impopulaire

    Sur RTL

    Elu candidat le plus sexy , selon un sondage Harris Interactive pour M6 et RTL, Dominique de Villepin est pourtant loin d’avoir sa place assurée dans la course à la présidentielle.

    Lui non plus n’a pas récolté les 500 précieux sésames qui lui permettent d’être réellement candidat. L’AFP rapporte qu’il « progresse bien », sans en avoir l’extrême certitude. Il a aussi dit qu’il était pour l’anonymat des maires dans les parrainages, comme Marine Le Pen, à la peine dans la collecte, ou Christine Boutin, qui a rallié Nicolas Sarkozy.

  3. Christine Boutin : "J’irai jusqu’au bout" (ou pas)

    Sur bfmtv.com

    Christine Boutin : "Nicolas Sarkozy rejoint mes...par lefigaro

    La chef de file du parti chrétien-démocrate, qui avait entammé un véritable pèlerinage pour en arriver aux 500 signatures, s’est retrouvée échouée sur la plage de l’UMP, contrainte à rejoindre Nicolas Sarkozy .

    Elle ne s’était pourtant pas montrée avare en critiques à son égard, voire menaçante, en parlant de bombe atomique qu’elle aurait lâché si elle ne récoltait pas ses 500 parrainages. La bombe s’est finalement désamorcée avant même d’être armée, et l’ex-candidate est rentrée dans le rang.

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  4. Hervé Morin : Le candidat du 0%

    Sur Site d'Hervé Morin

    Le candidat du Nouveau Centre, qui s’ était porté candidat malgré l’éclatement des centristes et son impopularité, a jeté l’éponge après que Nicolas Sarkozy ait annoncé sa candidature.

    Il n’avait réussi à récolter que 300 parainages d’élus, et subissait les railleries de membres de sa famille politique, comme Jean-Christophe Lagarde, qui ironisait : «0%, c’est bon pour la santé dans le fromage blanc, mais c’est très mauvais dans un sondage! »

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