Peillon dédramatise les reports sur les rythmes scolaires : "s’il faut un an de plus…"

Publié à 11h35, le 18 mars 2013 , Modifié à 12h42, le 18 mars 2013

Peillon dédramatise les reports sur les rythmes scolaires : "s’il faut un an de plus…"
Vincent Peillon. (Maxppp)

Le 31 mars, toutes les communes devront avoir fait leur choix. Ainsi, jusqu’à la fin du mois, les projecteurs seront braqués sur ces acteurs pour savoir s’ils appliqueront ou non dès 2013 la réforme des rythmes scolaires.

Signal fort des réticences à une mise en oeuvre rapide de cette réforme : la décision de Lille, dirigée par Martine Aubry, de repousser l'application de la réforme à 2014.

Les rythmes scolaires et le passage à la semaine de cinq jours : c’était le premier cafouillage gouvernemental autour de Vincent Peillon. Dès le mois de mai.

Aujourd’hui, alors que la réforme et le passage à quatre jours et demi est acté, le ministre de l’Education nationale affronte ainsi la grogne des collectivités locales qui ne désirent pas l’appliquer  dès 2013. 

Comme à Lyon avec Gérard Collomb ou Paris où, malgré la bonne volonté de Bertrand Delanoë, la réforme pose aussi problème au monde enseignant.

Mais pour le ministre, le calendrier n’est pas un souci, comme il l’a expliqué mercredi 13 mars devant la presse parlementaire à l’Assemblée nationale :

On a prévu deux ans pour faire cette réforme. En 2013 ou en 2014.

Et Vincent Peillon de concéder que "le décret est sorti relativement tard". Ainsi lâche-t-il du lest sur ses ambitions de réformer les rythmes scolaires rapidement. Sans en prendre ombrage :

S’il faut un an de plus…

L’important, c’est que ça soit bien fait.

Et face à l’opposition de nombreux édiles, Vincent Peillon manie ironie et bonne volonté des premiers concernés :

Le problème, c’est que les maires ont un vrai souci de bien faire.

Malgré tout, de nombreuses villes ont d’ores et déjà décidé d’appliquer les nouveaux rythmes dès 2013. Elles sont une vingtaine parmi les grandes villes. Toutes classées politiquement à gauche.

 

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