BERTRAND, CE HÉROS - Qui a dit qu'en politique, il ne fallait jamais prendre exemple sur ses adversaires ? Pas Pierre-Yves Bournazel. Le candidat à la candidature UMP à Paris, interrogé par Pascale Clarke sur France Inter ce lundi 18 mars, est piqué au vif par l'étiquette de "petit candidat" dont elle l'affuble.
"On verra qui sera à l'arrivée", prévient-il, sûr de lui. Pierre-Yves Bournazel croit en son destin, et prend alors un exemple surprenant pour soutenir sa prédiction :
Bertrand Delanoë, lorsqu'il est parti dans la primaire face à Jack Lang, il était à 2%. Certains allaient lui dire: 'Tu n'as pas la stature, tu n'es pas assez connu !'
Précision importante: Bertrand Delanoë avait en effet été désigné candidat socialiste à Paris. Mais suite à l'abandon de Jack Lang.
Pascale Clark, étonnée, lui demande alors si le maire socialiste de Paris fait figure de modèle à ses yeux. Soucieux de ne pas se laisser piéger, Pierre-Yves Bournazel change de braquet et cite... le maire de Londres :
Non ! Boris Johnson, à Londres, qui est un conservateur de droite, qui n'était pas du tout favori dans son propre parti. Inconnu.
Pire: il avait les cheveux longs, et il était blond ! Ce qui est impossible pour un conservateur !
Si Pierre-Yves Bournazel est brun, et porte les cheveux plutôt courts, il se compare tout de même à l'édile de Londres. Mais n'a pas eu la chance de le rencontrer la semaine dernière, contrairement à ses adversaires à la primaire.
A lire aussi sur Le Lab :
- Des taxis roses à Paris: la proposition incongrue de Pierre-Yves Bournazel