Ce lundi 18 juin, c’est lendemain de législatives et jour de bac, pour le ministre de l’Education nationale. Après plusieurs "couacs" de communication, notamment avec Jean-Marc Ayrault, le ministre de l’Education s’est déclaré "pas hostile" à l'introduction d'une part de contrôle continu pour l'obtention du baccalauréat général.
Un débat récurrent, et sur lequel François Hollande ne s’était pas engagé dans son programme.
"Je n'y suis pas hostile."
La discussion aura lieu. Je n'y suis pas hostile. [...]
Cela fera partie de la discussion de cet été mais je vous le dis, il faut que les choses avancent.
Invité lundi 18 juin de BFMTV, Vincent Peillon n'a pas fermé la porte à une réforme du bac. Et le ministre de l'Éducation nationale d'argumenter :
Je regardais les études. Cela existe déjà pour d'autres formes du bac.
Comme le relevait le site EducPros.fr, l'introduction du contrôle continu au bac général a été proposée dans un rapport au prédecesseur de Vincent Peillon, en décembre 2011. Le 6 juillet, Luc Chatel déclarait d'ailleurs lui aussi, dans Libération :
Je ne suis pas opposé qu'une partie se fasse en contrôle en cours de formation (des partiels) ou en contrôle continu.
86% des Français y sont favorables selon un sondage IFOP pour Sud Ouest Dimanche.