Voici pourquoi Sarkozy n’a pas encore digéré sa défaite à la primaire

Publié à 14h29, le 15 septembre 2017 , Modifié à 15h40, le 15 septembre 2017

Voici pourquoi Sarkozy n’a pas encore digéré sa défaite à la primaire
"A une primaire près, j'étais Président." © IAN LANGSDON / POOL / AFP

BREF - Près d’un an après sa défaite à la primaire de la droite , Nicolas Sarkozy n’a toujours pas avalé la pilule. L’ancien président de la République s’est trouvé de nouvelles occupations – il a notamment intégré le Conseil d’administration du groupe hôtelier AccorHotels – mais il conserve un gros sentiment d’inachevé.

L’ex-chef de l’Etat ne peut s’empêcher de refaire le match dans sa tête. Il estime notamment qu’il aurait pu être "l’homme providentiel après le déclenchement de l’affaire Fillon". Selon des propos confiés à un proche et rapportés dans un indiscret de Valeurs Actuelles du 14 septembre, Nicolas Sarkozy dit :

"

Si je n’avais pas été candidat, j’aurais été 'l’homme providentiel' après le déclenchement de l’affaire Fillon. En tant qu’ancien président et favori des militants, il aurait suffi que je dise : 'Je suis prêt à prendre mes responsabilités' pour que Fillon se retire et me cède la place. La pression aurait été trop forte. Mais je ne regrette rien. Personne n’aurait pu imaginer le scénario complètement fou auquel nous avons assisté.

"

Du Sarkozy dans le texte. Il explique pourquoi il regrette, tout en soutenant, juste après, qu’il "ne regrette rien".

"Elles [les primaires, ndlr] ne sont pas faites pour un ancien chef de l’Etat, elles nivellent par le bas, elles abaissent", poursuit-il. Pour paraphraser Jean-Luc Mélenchon, la défaite de Nicolas Sarkozy s’est jouée *à une primaire près*. 

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