Elle est apparue le 5 juillet au matin, dans un bar-tabac de Coulogne, près de Calais, sans plus d'explications. Comme le raconte Stéphane Grand sur Europe 1 ce 10 juillet, le mystérieux passage de Valérie Trierweiler était dédié à la visite d'un centre pour enfants handicapés.
Une explication sur le tweet pro-Falorni à la rentrée
Sur europe1.fr
Discrétion requise. Le passage de Valérie Trierweiler du côté de Calais le 5 juillet, seule et sans aucun média, avait surpris, surtout ceux qui ont pu la croiser au petit matin dans un bar-tabac de Coulogne.
Stéphane Grand raconte aujourd'hui dans le Buzz politique qu'elle venait rendre visite à des enfants handicapés dans un centre de la région. Comme le précise Nord Littoral [article payant], ce centre est géré par Sarah Bezin, la compagne de Stéphane Prudhom, militaire français mort en Afghanistan avec trois autres soldats le 9 juin. Les deux femmes s'étaient rencontrées lors de l'hommage rendu aux militaires.
Le quotidien raconte que le personnel du centre n'a été mis au courant de la visite qu'une demi-heure avant "pour éviter que le stress monte". Plus surprenant, Valérie Trierweiler est arrivée avec sa propre nourriture. Explication donnée:
Pour ne pas perturber l'organisation du centre et ne pas générer de travail supplémentaire dans les cuisines, Valérie Trierweiler avait amené son propre plateau-repas de l'Elysée.
Le quotidien local publie à sa une une photo de la visite :
Sur Europe 1, on apprend également que la compagne de François Hollande sera bien présente à ses côtés dans la tribune présidentielle à l'occasion du défilé du 14 juillet. Puis, ils iront ensemble en Avignon:
Pour une séquence culture, ils iront admirer les chefs-d'oeuvre de la donation Lambert et surtout, le soir, ils assisteront à la représentation d'une des pièces phares du festival: "Six personnages en quête d'auteur", écrite par Luigi Pirandello.
Cette "séquence culture" justement s'inscrit dans la volonté du chef de l'Etat de sortir de l'Elysée et de se rapprocher de nouveau des "vrais gens". Une opération que nous racontions ici.
Enfin, selon les informations d'Europe 1, Valérie Trierweiler devrait s'expliquer sur son tweet pro-Falorni à la rentrée "dans un long entretien". Quatre mois après l'affaire, elle devrait y préciser sa "démarche".
Dans son interview télévisée du 14 juillet, François Hollande pourrait la devancer en s'exprimant sur sur la question.