Woerth : à l'UMP, "Il y a une vraie démocratie interne qui se met en œuvre"

Publié à 10h57, le 04 septembre 2012 , Modifié à 11h00, le 04 septembre 2012

Woerth : à l'UMP, "Il y a une vraie démocratie interne qui se met en œuvre"
Eric Woerth, en juillet 2012. (Maxppp)

La multiplication des candidats dans la course à la présidence de l'UMP, l'ancien ministre Eric Woerth - récent soutien de François Fillon - voit ça d'un bon oeil, mardi 4 septembre, au micro de Canal Plus.

C'est aussi pour lui l'occasion de railler le mode de succession du PS. 

  1. "On doit pas avoir peur d’une élection"

    Sur canalplus.fr

    Ce qui est très important c’est qu’il y ait beaucoup de candidats.

    C’est très important qu’il y ait un processus démocratique qui soit assumé au sein de l’UMP.

    […] Il y a une vraie démocratie interne qui se met en œuvre. Il faut qu’il y des candidats, ils défendront leur propres positions.

    Eric Woerth l’assure sur Canal Plus, mardi 4 septembre : la mutliplication des candidats à la présidence de l’UMP – Guaino s’est rajouté à la liste lundi 3 septembre – est une excellente chose pour l’UMP, qui, outre l’excercice démocratique, en sortira renforcée si la campagne se passe bien. Lundi 3 septembre, Eric Woerth a officialisé son soutien à François Fillon.

    Il décerne donc à l'UMP un satisfecit total, expliquant qu'une élection interne dans un parti est un processus normal :

    On doit pas avoir peur d’une élection. Ce serait assez paradoxal d’ailleurs qu’un parti politique ait peur d’une élection interne.

    Un concert de louanges envers son propre camp qui sonne aussi comme un tir à vue sur le PS, et la succession de de Martine Aubry, critiqué jusque dans ses propres rangs (Medhi Ouraoui ici, Jean-Jack Queyranne )

    Ce qu'il fera d'ailleurs ouvertement quelques minutes plus tard, réagissant aux petites piques – qu’il désapprouve- entre candidats :

    Une élection, c’est nécessairement un combat. Par principe. Sinon il n'y a pas d’élection : On fait comme le PS.

    Martine Aubry choisit son successeur et puis ça se passe de façon très obscure.

    Et terminé, le temps des compliments aux PS, pour l'organisation de ses primaires. Pour Eric Woerth, il ne s'agissait que  

    [...] d'une entreprise de communicationà l’époque. Plutôt réussie d’ailleurs.

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