Elle dénonce le "machisme insupportable, inadmissible" des députés de droite. Yamina Benguigui, ministre déléguée à la francophonie, est revenue ce lundi 18 février, sur Radio Classique, sur le bizutage qu'elle a du subir à l'Assemblée Nationale mercredi 13 février. Elle affirme avoir mal vécu cet épisode:
[A l'Assemblée nationale], vous allez vous exprimer, vous avez l'impression que vous êtes toute nue, et c'est graveleux. Vous ne pouvez pas les insulter de la même manière, c'est pas possible. Ça, c'est une grande déception.
L'ancienne réalisatrice de documentaires élargit même au monde de la politique et au "machisme ambiant" :
Le microcosme est pour moi d'une grande violence.
Relance de Guillaume Durand :
Plus violent que ce que vous imaginiez?
Et Yamina Benguigui de répondre :
Beaucoup plus ! [...] Ce que j'ai trouvé de très choquant, par exemple à l'Assemblée nationale, c'est le machisme ambiant. Il est insupportable, il est inadmissible.
On peut ne pas être d'accord, mais on ne peut pas laisser ses convictions à la porte de l'Assemblée.
Yamina Benguigui fait ici référence à l'agitation des députés de droite lors de sa première intervention à l'Assemblée nationale. Une séance de bizutage qui avait été condamnée par plusieurs députés socialistes, mais également par Valérie Pécresse, invoquant son "féminisme".
En octobre dernier, Yamina Benguigui dénonçait déjà le machisme en politique. C'était après avoir été très critiquée pour avoir emprunté un jet Falcon de la République afin de se rendre au sommet de la Francophonie en République démocratique du Congo :
Quand les ministres hommes se déplacent dans des régions de guerre […] cela s’appelle un avion militaire et quand c’est une femme cela s’appelle un Falcon, un jet.
Revoir la séance en question à l'Assemblée nationale: