François Baroin demande à Nicolas Sarkozy de sortir du bois dès la rentrée de septembre 2014 et se positionne pour 2017

Publié à 09h56, le 09 avril 2014 , Modifié à 09h56, le 09 avril 2014

François Baroin demande à Nicolas Sarkozy de sortir du bois dès la rentrée de septembre 2014 et se positionne pour 2017
François Baroin, mercredi 9 avril, sur I>Télé.

DANS LES STARTING-BLOCKS - L'ancien ministre François Baroin demande à Nicolas Sarkozy de clarifier sa position sur un éventuel retour dès la rentrée 2014 et se positionne lui même ouvertement pour 2017 : "je prendrai toute ma part dans la prochaine présidentielle".

Invité de I>Télé ce mercredi 9 avril, le député-maire UMP de Troyes (Aube) revendique d'être "discret dans un contexte où il y a une surinformation et où tout le monde parle dans tous les sens", et d'être un opposant mesuré : "je ne fais pas du tout parti de ceux qui cognent contre des mules, comme une opposition aveugle sur un pouvoir qui serait sourd'.

Le favori de Bernadette Chirac ne cache pas son ambition :

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Moi, je trace ma route, j’écris mon histoire, je suis passionné de politique, j’ai été réélu pour un quatrième mandat au premier tour dans ma ville de Troyes, cet engagement local me passionne et c’est mon investissement le plus important. Au niveau national, je ferai entendre ma voix le moment venu.

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"Je prendrai toute ma part dans la prochaine présidentielle", lance même l'ancien ministre de Jacques Chirac puis Nicolas Sarkozy, même si, "c'est un peu prématuré pour le dire".

Car "la grande question", pour François Baroin, "c’est de savoir ce que voudra faire Nicolas Sarkozy". “Sans lui mettre une pression excessive", celui qui a notamment accompagné l'ancien chef de l'État à Londres, en août , lui demande publiquement de "s’exprimer dans un sens ou dans un autre dans des délais qui soient relativement éloignés de la primaire de 2016".

Et plus précisément, avant les régionales de 2015 :

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Entre les européennes où il se sera dit des choses, l’été va passer, l’automne va s’organiser, je pense qu’il y a là, le moment, pour lui, de dire, deux ans et demi après son départ, qu’est ce que je veux faire deux ans et demi avant une nouvelle échéance.

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