Le PS vise le candidat FN qui avait traité Najat Vallaud-Belkacem de "pute à PD"

Publié à 19h17, le 05 mars 2015 , Modifié à 19h17, le 05 mars 2015

Le PS vise le candidat FN qui avait traité Najat Vallaud-Belkacem de "pute à PD"
© Capture via Rue89

Voir la ministre de l'Éducation traitée de "pute à PD" par un candidat FN aux départementales n'a pas du tout plu au PS. Jeudi 5 mars, le parti dirigé par Jean-Christophe Cambadélis a réagi aux propos de Jean-Marc Buccafurri, candidat frontiste en Seine-saint-Denis, un département qui pourrait basculer à droite lors des prochaines élections. Dans une réaction transmise à l'AFP, la porte-parole du PS Juliette Méadel dénonce des "odieux propos".

Elle ajoute :

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Derrière la façade ripolinée des dirigeants du 'FN bleu marine' se cache la réalité sordide du racisme, de la misogynie et de la haine des candidats du parti de la droite extrême.

 

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En cause, un message posté le 26 août 2014 et révélé par Rue89 dans lequel Jean-Marc Buccafurri dit tout le mal qu'il pense de la nomination de Najat Vallaud-Belkacem au ministère de l'Éducation nationale. "La pute à PD LGBT soumise Najat Vallaud-Belkacem à l’Education nationale, une provocation de plus faite aux familles par ce gouvernement pourri !", a-t-il écrit, caché sous le pseudo @Titifoso.

Dans un autre message, Jean-Marc Buccafurri a également considéré que l'homosexualité était "une déviance".

Le 17 janvier, soit 10 jours après l'attentat contre Charlie Hebdo, il a loué à sa manière – raciste - le rôle du GIGN. "Le GIGN a réussi là où l'éducation nationale a échoué. Ils ont réussi à mettre du plomb dans la tête d'un Arabe. C'est ça la formation accélérée", a-t-il écrit.

Des propos que dément l'intéressé. À Rue89, il assure avoir été piraté et annonce "voir avec son avocat" pour porter plainte contre une usurpation d'identité. Il se défend également d'être homophobe même s'il s'oppose au mariage pour tous. Il assume, en revanche, être "islamophobe".

Jean-Marc Buccafurri n'est pas un cas isolé au FN. Plusieurs candidats frontistes se sont fait remarquer ses dernières semaines pour des propos racistes, haineux, homophobes et / ou antisémites (voir ici, ici ou ). Ce que Florian Philippot déplore même si, à longueur d'interviews, le vice-président du FN répète que les "candidats à problèmes" ne représentent que 0,1% des candidatures frontistes aux départementales. 

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