Le diagnostic choc d'un visiteur à François Hollande : "L'électorat de droite te haït, une partie de la gauche te déteste"

Publié à 12h05, le 30 mars 2014 , Modifié à 23h46, le 30 mars 2014

Le diagnostic choc d'un visiteur à François Hollande : "L'électorat de droite te haït, une partie de la gauche te déteste"
François Hollande, le 26 mars 2014 à l'Elysée. (MaxPPP/François Lafite)

LES MOTS POUR LE DIRE - Le premier tour des élections municipales a été, pour François Hollande, une première "claque" électorale, selon le Journal du Dimanche.

Mais dans son édition du 30 mars, l'hebdomadaire assure qu'il ne s'agit pas du seul coup que le président de la République a dû encaisser dans la semaine de l'entre-deux tours.

Ainsi le diagnostic choc d'un de ses visiteurs, cité en off dans le Journal du Dimanche. Analysant les mauvais résultats du PS, il explique au président de la République :

L'électorat de droite s'est mobilisé indépendamment des affaires parce qu'ils te haïssent.

Les affaires, ce sont celles qui ont touché le prédécesseur de François Hollande à l'Elysée, Nicolas Sarkozy. Avant le premier tour, la majorité espérait que les soupçons de trafic d'influence planant sur celui qui s'est autoproclamé, selon le JDD, "chef de l'opposition", n'affaiblissent la droite. Loupé, comme l'explique le visiteur de François Hollande, qui poursuit :

Mais le problème, c'est qu'une partie de la gauche te déteste aussi.

Un témoignage à mettre en rapport avec une autre anecdote rapportée par l'hebdomadaire ? Dans le même article, la journaliste explique qu'un ami du président l'exhortait à "changer au moins l'Elysée". Le président réagit:

Mais si je change à l'Elysée, les gens diront que c'est moi, le problème.

L'ami du président répond :

Mais c'est bien toi le problème.

Alors que plusieurs membres de la majorité ont aussi appelé le chef de l'Etat a infléchir sa politique, François Hollande entend poursuivre l'application du pacte de responsabilité :

Il n'y a pas d'autre solution. Je sais sur quoi on m'attend mais je dois essayer de faire revenir la croissance. (...) Je dois le faire, on se rapproche de la Grèce et de l'Espagne.

Et d'affirmer que sa politique "portera ses fruits". 

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