Malek Boutih et son plan pour la France : "Il faut faire kiffer la République"

Publié à 14h25, le 01 mars 2015 , Modifié à 17h22, le 01 mars 2015

Malek Boutih et son plan pour la France : "Il faut faire kiffer la République"
STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

<3 LA RÉPUBLIQUE - Malek Boutih a son franc parler. Comme lorsqu'il accuse les "élus locaux corrompus" de s'allier aux "voyous" ou "salafistes" dans leur ville pour conserver leur place. Autre exemple ? En novembre 2013, il avait demandé le départ "d'urgence" de Jean-Marc Ayrault du poste de Premier ministre. Alors, forcément, invité du Supplément le 1er mars sur Canal Plus, le député de l'Essone garde sa liberté de parole. Il commence d'ailleurs en attaquant de nouveau l'ancien Premier ministre en affirmant que ce dernier n'aurait pas été au niveau durant les attentats de janvier. Voici ce qu'il déclare :

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Heureusement que ce n’était pas Jean-Marc Ayrault (ndlr: Premier ministre) pendant la période des attentats, je m’excuse de le dire aussi nettement.

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Puis, invité à s'exprimer sur la situation des banlieues en France, l'ancien président de SOS Racisme affirme vouloir recréer un lien entre la République et la population. Avec des termes bien à lui. Voici ce qu'il déclare 

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Moi, ce que je pense, c'est que la République aujourd'hui, plutôt que cette forme de prière républicaine : "il faut respecter la République", moi je dis, il faut faire kiffer la République. Il faut montrer que la mode est à la République. Moi je voudrais briser la mode des racailles pour que ce soit la mode des républicains.

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Puis, le député de l'Essonne, qui a été reçu à l'Elysée pour présenter son plan pour les banlieues françaises, évoque sa relation avec le gouvernement et le chef de celui-ci, Manuel Valls. Voici ce qu'il déclare à propos du Premier ministre :

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Moi je suis pour dire les choses droites sur le gouvernement actuellement. Je m'entends assez bien avec Manuel Valls. Je n'ai pas tout le temps été d'accord avec lui mais, franchement, j'adore son caractère parce que soit il me dit non, soit il me dit oui. Soit il fait, soit il ne fait pas. Aujourd'hui, il est assez combatif et assez en pointe. je l'apprécie pour ça. Il n'est pas en train de se dégonfler et de préparer le congrès du PS et c'est plutôt pas mal.

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Manuel Valls ne prépare peut-être pas le congrès du PS mais sa ligne politique aura une influence sur ce rendez-vous des socialistes en juin à Poitiers. Henri Emmanuelli estime ainsi que la ligne politique du Premier ministre est "mortifère pour la gauche".

Retrouvez l'intervention de Malek Boutih, isolée par Le Lab, ci-dessous :



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