#TOPHEBDO – Que serait un samedi sans le classement des articles les plus lus de la semaine sur Le Lab ? Cette semaine, c'est Olivier Besancenot qui truste le haut du classement après son intervention, sur BFMTV, où il a accusé les "policiers encagoulés qui se déguisent en casseurs". Mais ce n'est pas tout, il y a aussi du Duflot, du Hollande, du Sarkozy et… des frites !
>> Lundi 3 novembre : Quand Besancenot accuse, photos à l'appui, les "policiers encagoulés qui se déguisent en casseurs"
Le 30 octobre à Rennes, la manifestation en hommage à Rémi Fraisse a donné lieu à des affrontements avec les forces de l'ordre. Olivier Besancenot a tenu à rétablir sa vérité sur ces débordements et demandé la tenue d'une commission d'enquête. En direct, la figure du NPA a montré plusieurs photos sur lesquelles se trouvent selon lui "des policiers encagoulés qui ont infiltré" les casseurs.
Ce que je vous montre là à l'écran, ce sont des policiers encagoulés. Encagoulés. Ça veut dire qu'il y a des policiers qui ont infiltré en effet ceux qui ont cassé.
>> Mardi 4 novembre : Cécile Duflot demande en vain une minute de silence à l'Assemblée en hommage à Rémi Fraisse
Lors de la séance de questions au gouvernement de ce 4 novembre, Cécile Duflot a pris la parole pour demander qu'une minute de sa question soit consacrée à une minute de silence en hommage à Rémi Fraisse, mort lors du drame de Sivens.
Chose qui lui a été refusée par Claude Bartolone, le président de l'Assemblée nationale expliquant que la minute de silence n'est autorisée qu'en cas de "décès parmi les forces armées et les otages".
>> Mercredi 5 novembre : À l'Assemblée nationale, les minutes de silence ne sont pas réservées qu'aux soldats et aux otages
La Lab s'est intéressé aux propos de Claude Bartolone qui a expliqué à Cécile qu'"il est de tradition dans notre hémicycle de saluer par une minute de silence les décès survenus parmi nos forces armées ou parmi les otages".
Sauf que l'explication donnée par Claude Bartolone n'est pas tout à fait exacte, du moins dans la pratique. Plusieurs exemples prouvent ainsi que les députés n'observent pas de minutes de silence uniquement pour les soldats et les otages. Ce fut le cas notamment pour Clément Méric. Cas particulier : les hommages aux politiques décédés.
>> Jeudi 6 novembre : Sondages, affaires, remaniement … le comparatif entre Hollande et Sarkozy à mi-mandat
Juste avant que François Hollande ne fasse un bilan de mi-mandat lors d’une émission télé exceptionnelle, on a voulu savoir où en était Nicolas Sarkozy en novembre 2009, lorsqu'il était lui-aussi à la moitié de son mandat.
>> Vendredi 7 novembre : François Hollande répond à Nicolas Sarkozy et défend son amour des frites
Jeudi soir sur TF1 : interrogé par un journaliste sur la première moitié de son mandat et sur les erreurs qu'il aurait pu commettre, François Hollande répond à une question qu'on ne lui posait pas :
J'entendais même qu'on me reprochait de manger des frites. Mais quelle est cette conception ? J'essaye de me tenir. Si vous me posez la question, moi je refuse tout mais surtout la vulgarité.
Le chef de l'État répondait ainsi indirectement à Nicolas Sarkozy. Dans l'ouvrage de deux journalistes du Parisien, dévoilant les confidences de l'ancien président de la République, l'ex donne sa vision de l'actuel. "Il est mal fagoté. Il mange des frites. Quand on fait un métier public, il faut faire attention", commente Nicolas Sarkozy.