François Bayrou a consolé Hervé Morin après sa défaite à la présidence de l'UDI

Publié à 17h17, le 19 novembre 2014 , Modifié à 18h19, le 19 novembre 2014

François Bayrou a consolé Hervé Morin après sa défaite à la présidence de l'UDI
François Bayrou a réconforté Hervé Morin après sa défaite lors du scrutin pour la présidence de l'UDI. © Montage via Reuters

MOUCHOIR - Visiblement, François Bayrou sait trouver les mots qui apaisent. L’ancien candidat à la présidentielle n’a pas hésité à réconforter son ancien camarade de parti Hervé Morin, après la défaite de ce dernier dans la course à la présidence de l’UDI, jeudi 13 novembre. François Bayrou lui a assuré, par écrit, qu'il aurait gagné haut la main dans une autre élection, révèle Paris Match.

En élection normale, il n’y aurait pas eu photo.

Une référence au déroulé du scrutin, critiqué par certains ? Contacté par le magazine, François Bayrou explique avoir plutôt fait référence aux nombreux votes que Jean-Christophe Lagarde, élu président de l'UDI, était certain d’obtenir dans son fief de Seine-Saint-Denis.

Hervé Morin et François Bayrou ont porté ensemble les couleurs de l’UDF jusqu’en 2007, et en ont conservé une certaine proximité. Après s’être impliqué dans la campagne présidentielle de François Bayrou, Hervé Morin avait préféré s’éloigner du candidat centriste lorsque celui-ci a décidé de ne pas appeler à voter Nicolas Sarkozy au deuxième tour.

Les deux hommes politiques avaient alors fondé leurs propres partis, le Nouveau Centre pour Hervé Morin et le Modem pour François Bayrou. En septembre dernier, l’ancien ministre de la Défense assurait à La Provence que cette séparation avait été très difficile.

On a été malheureux pendant des jours et des jours et ça n'est pas une image. Bayrou et moi nous sommes quittés en larmes.

Le candidat malheureux à la présidence de l'UDI n'a cependant pas attendu François Bayrou pour reprendre le dessus après sa défaite. Deux jours plus tard, il avait estimé être "le vainqueur moral de l'élection", tout en assurant ne pas être du genre à "à refaire le match pendant dix ans".

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