Bayrou, Royal, Vallaud-Belkacem, Rachline, El Khomri, Hortefeux au programme du multiplex du dimanche 13 septembre

Publié à 11h41, le 13 septembre 2015 , Modifié à 10h34, le 20 septembre 2015

Bayrou, Royal, Vallaud-Belkacem, Rachline, El Khomri, Hortefeux au programme du multiplex du dimanche 13 septembre

#MULTIPLEXPOLITIQUE – C’est dimanche, et comme chaque dimanche, c’est multiplex politique. Tout au long de la journée et des interviews politiques dominicales, le Lab se plie en quatre, voire plus, pour vous proposer ses morceaux choisis de ces rendez-vous qui marquent la reprise de la semaine politique.

  • Deuxième partie

>> Brice Hortefeux sur BFM politique

#FERMONS SCHENGEN

La décision de l'Allemagne de réintroduire provisoirement des contrôles aux frontières en Allemagne enchante Brice Hortefeux. Car selon lui, tout cela était "prévisible" et Nicolas Sarkozy l'avait bien dit. Il explique :

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En tout cas, c'était prévisible pour ne pas dire inéluctable. C'est très exactement ce qu'avait avancé Nicolas Sarkozy. Ça veut dire que nous sommes confrontés à un phénomène qui n'est pas ponctuel.

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Le tout avant de suggérer que chaque pays puisse suspendre Schengen à sa guise. Il dit :

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Il faut que les États puissent suspendre Schengen puisqu'il ne marche pas. 

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#CHRISTINE LAGARDE

Brice Hortefeux est bien embêté pour évoquer le cas de Christine Lagarde. L'ancienne ministre de l'Économie de Nicolas Sarkozy, devenue présidente du FMI, s'est aventurée à commenter la situation de la France. Et pour elle, le pays est "sur la bonne voie".

Membre de l'opposition, Brice Hortefeux prend donc ses distances avec son ancienne collègue. Il dit :

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Et bien non, je ne partage pas l'avis de Madame Lagarde. Parce que la situation de l'emploi n'est pas celle souhaitée par Madame Lagarde. 

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Évoquant le record "absolu" du chômage, des prélèvements obligatoires, le record de la dette, il se livre à une attaque en règle contre le bilan économique du quinquennat. Puis, il lance :

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J'intègre les prévisions de Madame Lagarde mais j'intègre aussi les prévisions faites par le président de la Cour des comptes.

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Ces dernières sont souvent défavorables aux prévisions de l'exécutif, comme en février dernier à propos de la baisse du déficit. De là à dire que Brice Hortefeux préfère écouter les prévisions de Didier Migaud, ancien député PS et président de la Cour des comptes, à celles de son ancienne collègue...

#FRANCK ALLISIO

Brice Hortefeux est évidemment invité à répondre à une question sur le départ de Franck Allisio, ancien le président des Jeunes Actifs de Les Républicains, vers le Front national. Et l'ancien ministre de l'Intérieur estime que c'est un "cas isolé", malgré des départs similaires quelques mois plus tôt. Par contre, il a un message pour les électeurs FN :

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Ce sont des cas isolés. Ce qui compte c'est que nous rappelions que voter FN, c'est faire élire la gauche. 

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 >> Myriam El  Khomri sur C Politique, France 5

#COULEUR DE PEAU

Myriam El Khomri en a eu un peu marre des attaques contre son CV. Mais ce 13 septembre, c'est surtout la question de ses origines qui la fatigue. Interrogée sur une éventuelle vexation face au rappel de ses origines, elle rétorque :

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C'est-à-dire qu'il y a quand même une conscience que, dès qu'on a un nom à consonance, une couleur de peau qui n'est pas blanche, on n'est pas français. Et ça, je ne le découvre pas mais ça me choque parfois parce que ce n'est pas être en phase avec la réalité de la société française. Et je le dis aussi en outre-mer.

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Puis d'ajouter :

La couleur de peau est un marqueur de peau beaucoup trop fort dans notre société. 

#BONNE ÉLÈVE

Visiblement, Myriam el Khomri tient vraiment à ce que François Hollande se représente en 2017. Ou en tout cas, en pleine séquence de communication politique, elle ne peut pas dire autrement alors que Michel Sapin a confié que le président serait de nouveau candidat "quoiqu'il arrive". Alors, interrogée à plusieurs reprises sur une éventuelle candidature, elle le répète :

 

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Pour moi, François Hollande est le bon candidat pour 2017.

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Une phrase répétée 4 fois en l'espace de deux minutes, quelle que soit la question. Comme une bonne élève du gouvernement donc. 

  • Première partie

 

>> Najat Vallaud-Belkacem, 12/13 Dimanche, France 3

#L’HISTOIRE

Plus la COP21 approche, plus les craintes d’un échec se font grandes. Serait-ce un échec pour François Hollande personnellement ? Pas du tout, répond Najat Vallaud-Belkacem qui insiste sur le fait que ce serait "d’abord un échec pour la planète". La ministre de l’Education nationale appelle les dirigeants internationaux à la responsabilité, leur rappelant qu’ils ont "rendez-vous avec l’Histoire". Réponse d'ici la fin de l'année.

#GÉNÉRATION HOLLANDE

"NVB" fait partie des jeunes ministres qui ont pris du grade avec François Hollande, comme Fleur Pellerin, Emmanuel Macron ou encore Myriam El Khomri. De là à parler de "génération Hollande" ? Oui, "on peut le dire clairement", assure l'ancienne porte-parole de campagne du chef de l'Etat passée par le porte-parolat du gouvernement. Elle poursuit :

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C'est l a génération de la confiance, de la confiance faite par François Hollande à des personnalités qui étaient relativement nouvelles dans le paysage politique. Elle (cette génération Hollande, ndlr) est là pour donner à voir une autre image de ce qu’est la politique et le personnel politique qui ne doit pas se restreindre à des gens de plus de 60 ans. Oui on peut s’intéresser et s’impliquer et prendre des responsabilités à l’âge de 30 ou 35 ans.

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>> Ségolène Royal, Le Grand Jury, RTL / Le Figaro / LCI

#INTERVENTIONNISME

Alors que l’opposition de droite presse François Hollande de mener une intervention au sol contre Daesh, en plus des interventions aériennes en Irak et des vols de reconnaissance en Syrie, Ségolène Royal ne s’est pas opposée à une telle éventualité. La ministre de l’Ecologie a affirmé qu’il n’y a "rien de tabou", "rien de fermé". Elle dit :

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La France a déjà envoyé des forces aériennes d’observation. S’il faut aller plus loin, ça se discute. Les options sont ouvertes avec les difficultés que vous connaissez. Une intervention au sol, il faut etre sur du résultat. Rien n’est fermé. Ce sont des décisions lourdes qui doivent etre prises dans la coordination internationale.

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>> David Rachline, Le Supplément, Canal +

#AUBERGE ESPAGNOLE

Le FN n’est pas un parti fermé. Loin de là et bien au contraire. Le parti d’extrême droite est prêt à accueillir tout le monde. Interrogé sur Philippe Vardon , ancienne figure du Bloc identitaire présent sur la liste de Marion Maréchal-Le Pen aux régionales en PACA, David Rachline, sénateur-maire de Fréjus, assure que "ça ne pose aucun problème" que des personnalités de tous bords rejoignent le FN, qu’ils soient issus du NPA comme du Bloc identitaire :

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On ne travaille pas avec le Bloc identitaire. Il y a des éléments du Bloc identitaire, mais aussi de LR, du NPA, qui nous rejoignent. On peut venir aussi bien du NPA que du Bloc, ça ne pose aucun problème.

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#HAINE RACIALE < CORRUPTION 

Invité à s'exprimer sur les condamnations judiciaires de Philippe Vardon, ancien du Bloc Identitaire et désormais sur les listes FN de Marion-Maréchal Le Pen en PACA, le plus jeune sénateur de France estime qu'il est moins grave d'être condamné pour incitation à la haine raciale que pour corruption (à lire ici ). Il dit :

 

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Bah il vaut mieux ça qu'être condamné pour corruption. C'est le cas de nombreux responsables politiques en PACA et dans les Alpes-Maritimes.

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Relancé sur cette différence entre haine raciale et corruption, il réitère :

 

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Que de truander les Français, oui, je pense oui.

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>> François Bayrou, Agora, France Inter / L’Obs

#MERCI INTERNET

Chantre de "la vérité en politique", François Bayrou affirme que "la vérité est vitale" et que Internet l’aide à investir le champ politique. "Vous tapez les mots de celui qui s’exprime et vous cherchez et vous le voyez dire exactement le contraire de ce qu’il dit aujourd’hui", développe le président du Modem avant de prendre François Hollande comme exemple, rappelant sa tirade issue de l’anaphore "Moi président de la République" sur l’instauration du scrutin proportionnel pour les législatives.

Et de poursuivre :

 

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Beaucoup de Français ont pu soutenir cette idée et donc cette candidature aujourd’hui démentie par les faits. Internet vous met devant les choses.

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Du rab sur le Lab

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