Bartolone assure qu’il n’y aura pas d’interdiction du wifi et de Twitter dans l’hémicycle

Publié à 09h52, le 06 février 2013 , Modifié à 11h14, le 06 février 2013

Bartolone assure qu’il n’y aura pas d’interdiction du wifi et de Twitter dans l’hémicycle
Claude Bartolone. (Capture d'écran i>Télé)

ASSEMBLEE 2.0 - Des rappels au règlement sur la base d’un tweet, Bruno Le Roux qui brandit celui accusateur du député UMP Marc Le Fur , l’élu UMP Philippe Gosselin qui "alerte" sur l’utilisation du réseau social au sein de l’hémicycle…

Twitter et les réseaux sociaux se sont insérés comme rarement dans le débat parlementaire. A tel point qu’Hervé Mariton, député UMP de la Drôme et chef de file des opposants au mariage homosexuel en séance, s’est demandé s’il ne fallait pas couper le wifi aux députés.

"Il n’y aura pas d’interdiction. Pas d’interdiction du wifi", a rétorqué, mercredi 6 février sur i>Télé Claude Bartolone. Le président de l’Assemblée s’est montré ferme sur le sujet, expliquant que c’était aux députés d’appréhender mieux ces nouvelles technologies : 

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Pas d’interdiction du wifi parce qu’aujourd’hui les méthodes de communication électronique font partie de la vie, mais une règle du jeu. Je veux qu’il y ait une règle du jeu.

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Mais le locataire du perchoir tape quand même du poing sur la table contre les dérives de ces derniers jours. Et vise particulièrement l’attaque de Marc Le Fur contre un député PS , visé à tort, qui jouait au Scrabble en pleine séance, et qui s’est avéré être Thomas Thévenoud.

>> Thomas Thévenoud, le député qui joue au Scrabble, explique sa partie au Lab

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Il ne peut pas y avoir de propos qui sont insupportables d’un parlementaire sur un autre. Et il ne peut pas y avoir de dévoiement de ce que peut représenter ce contact de l’Assemblée avec l’extérieur.

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Surtout, le député de Seine-Saint-Denis affirme qu’il refuse d’utiliser les rares moyens techniques à sa disposition pour contrôler l’usage numérique des députés. "Je n’utiliserai pas le brouilleur", assène-t-il :

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Je n’utiliserai pas le brouilleur. Je n’empêcherai pas la communication électronique.

On en est aux balbutiements. Il va falloir que les parlementaires apprennent à l’utiliser.

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Néanmoins, il y aura une réflexion autour de l’utilisation des réseaux sociaux à l’Assemblée dans le cadre d’un groupe de travail, déjà annoncé lors des débats , plus global sur le fonctionnement du Palais Bourbon. Et ce, d‘autant plus que le mandat unique rentrera (bientôt ? ) en vigueur.

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J’ai demandé aux différents présidents de groupe de créer autour de moi un groupe de travail où l’on va se poser toutes les questions sur le fonctionnement de l’Assemblée.

Notamment avec l’arrivée dans les années qui viennent du mandat unique. Il faut que le temps passé à l’Assemblée soit du temps utile.

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Du rab sur le Lab

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