Jean-Christophe Cambadélis : "quand vous entendez Estrosi, vous vous demandez s'il n'est pas au FN"

Publié à 09h34, le 17 septembre 2015 , Modifié à 09h37, le 17 septembre 2015

Jean-Christophe Cambadélis : "quand vous entendez Estrosi, vous vous demandez s'il n'est pas au FN"
© AFP

C'est l'argument de Jean-Christophe Cambadélis pour rejeter le traditionnel front républicain à gauche : pas question de se désister en faveur de la droite au second tour des régionales pour faire barrage au FN... puisque LR ressemble de plus en plus au FN. Invité de France Info ce 17 septembre, le patron de Solférino considère que certaines têtes de liste LR pourraient faire partie du Front national, à commencer par Christian Estrosi :

 

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Aujourd’hui quand vous entendez, honnêtement, quelqu’un comme Estrosi, vous vous demandez s’il n’est pas au Front national.



Les positions développées par ce dernier sont pires que celles de Marion Maréchal-Le Pen qui n’a même pas besoin d’être extrémiste sur la question des réfugiés et des migrants.

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Dans Libération le 14 septembre, Jean-Christophe Cambadélis commençait à enterrer le principe du front républicain avec cet argument :

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De toute façon, les déclarations extrémistes de Christian Estrosi et de Xavier Bertrand sur les réfugiés empêchent désormais le front républicain.

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Le patron de Solférino veut croire que le rassemblement avec les forces de gauche au second tour, même en cas de triangulaires, suffira à faire battre les droites : "Ni fusion, ni désistement, mais union [avec la gauche]."

Il n'est pas le seul à tenir cette ligne. Comme un écho le 14 septembre, le secrétaire d'Etat Jean-Marie Le Guen avait déclaré : "Nous voyons un certain nombre de candidats face au Front national qui tiennent le même discours que le FN. Je pense notamment à monsieur Estrosi et donc, confrontés à ce bloc réactionnaire, au fait que, pas tous Les Républicains, mais une partie d'entre eux tiennent le même discours que le Front national, nous ne serons pas amenés à nous retirer pour eux."

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