La gauche française se félicite de la victoire de Syriza et Alexis Tsipras en Grèce

Publié à 07h53, le 21 septembre 2015 , Modifié à 09h21, le 21 septembre 2015

La gauche française se félicite de la victoire de Syriza et Alexis Tsipras en Grèce
Alexis Tsipras le 20 septembre 2015. © AFP

Qu'elle voit en lui l'homme qui a permis l'accord européen (controversé ) avec la Grèce ou celui qui a rendu possible l'accession au pouvoir d'une autre force politique , la gauche française a de nouveau salué la victoire d'Alexis Tsipras lors des élections législatives grecques anticipées le 20 septembre. Des manifestations de soutien toutefois moins enflammées qu'en janvier, lors de sa première accession au pouvoir.

François Hollande, acteur majeur du compromis grec en juillet, a entamé le bal des félicitations. En marge de son déplacement au Maroc, le président de la République a annoncé une visite prochaine à Athènes et a félicité le Premier ministre grec en ces termes :

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C'est un succès important pour Syriza, pour Tsipras et pour la Grèce qui va connaître une période de stabilité avec une majorité solide et avec des dirigeants, et notamment Alexis Tsipras qui a courageusement défendu ses positions et notamment l'accord conclu au Conseil européen le 13 juillet.

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Dans ses habits de patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis voit dans ce résultat que "la possibilité d'une alliance existe avec d'autres formations de gauche". Dans un communiqué , il cite en exemple "le Pasok qui a engagé sa reconstruction" et conclut surtout :

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Désormais, la gauche dans son ensemble est majoritaire.

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Le PS grec reste pourtant bien à l'écart de la victoire de Syriza. Si Alexis Tsipras a affirmé début septembre être prêt à gouverner avec le parti socialiste grec , le PASOK a pris acte du fait que Syriza n'avait pas besoin de lui pour obtenir sa majorité au Parlement. Il s'est donc déclaré dans l'opposition. Comme pour son premier mandat, Alexis Tsipras a formé une coalition avec Anel, le parti de la droite souverainiste.

Figure des députés "frondeurs", Christian Paul veut qu'Alexis Tsipras "nous aide à réinventer la gauche" :

L'ancien ministre délégué à l'Agroalimentaire, Guillaume Garot, voit également en Tsipras "l'homme du progrès en Europe" :

 

Au Parti communiste, le soutien est sans faille. Pierre Laurent veut "prendre le relai en France":

 

Côté Front national, si le parti a largement appuyé Syriza lors de sa première victoire en janvier, le ton est différent depuis l'accord européen. Florian Philippot considère ainsi que "le peuple grec ne pouvait que perdre" :

 

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