LOLILOL - Il ne changera jamais. François Hollande est un rigolo, un amateur en veux-tu en voilà des petites blagues à connotation politique. Et ce n'est pas parce qu'il reçoit à dîner le président de la République tunisienne Béji Caïd Essebsi que le chef de l'État va changer.
Ce mardi 7 avril, François Hollande a donné un toast en marge du dîner d'État organisé à l'Élysée. Un moment que le président affectionne particulièrement pour lâcher une petite vanne (souvenez-vous). Et, face au président tunisien, il n'a pas failli à sa réputation, comme l'a noté le reporter d'Europe1 David Doukhan.
Alors qu'il égrenait le CV de Béji Caïd Essebsi, François Hollande a dit :
Vous avez ensuite exercé d'éminentes responsabilités : ministre de l’Intérieur… Tout commence en général comme ministre de l’Intérieur. Ministre de la Défense. Ministre des Affaires étrangères.
Pas besoin de vous faire un dessin : François Hollande pense évidemment à Manuel Valls lorsqu'il évoque le poste de ministre de l'Intérieur. Ce même Manuel Valls qui a occupé Beauvau pendant un peu moins de deux ans et que certains – dont lui sans doute – voient aller plus loin que Matignon.
Le ton est en tous cas radicalement différent que celui employé en octobre dernier. Lorsqu'il avait décoré Manuel Valls de la grand-croix de l'ordre national du Mérite, François Hollande n'avait pu s'empêcher de refroidir les ambitions de son Premier ministre. Il l'avait fait en évoquant Clemenceau, l'un des modèles de Manuel Valls. "Il n'est pas devenu président de la République, mais on peut réussir aussi son existence sans être président de la République", avait commenté François Hollande.