Philippe Marini est encore loin d'incendier des caravanes comme le maire d'Ensisheim , condamné en 2006 à six mois de prison avec sursis pour avoir incendié 14 caravanes de nomades. Mais le maire LR de Compiègne ne porte non plus dans son cœur les gens du voyage.
Mardi 30 juin, lors d'un conseil des élus de l’agglomération de la région de Compiègne, Philippe Marini s'est un tout petit peu lâché, comme le révèle Le Parisien . Voici ce qu'il a dit à propos des gens du voyage :
"Cette population, on préférerait tous qu’elle n’existe pas. Mais elle existe, il faut respecter la loi.
"
Heureusement pour eux, la loi est là donc.
Interrogé par Le Parisien ce mercredi 1er juillet, Philippe Marini justifie ses propos en expliquant que, quand même, l'accueil des gens du voyage a un coût pour les communes concernées. "Je dis tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Il faut dépenser beaucoup pour les accueillir, et parfois les faire partir", avance-t-il.
Le Parisien rappelle qu'un terrain est d'ailleurs mis à disposition à Compiègne pour les gens du voyage. Conformément à la loi.
Rien à voir mais une autre élue de Compiègne s'est faite remarquer la semaine dernière pour une remarque, elle-aussi, un tantinet borderline . À l'occasion des manifestations de taxis, Arielle François, adjointe au maire, avait écrit sur Twitter :
"Comment les chauffeurs maghrébins ont-ils fait pour se payer une licence alors que les Français ne le peuvent pas ?
"
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