Le message de Manuel Valls à Aurélie "Bonnie" Filippetti et Arnaud "Clyde" Montebourg (et aux autres)

Publié à 11h37, le 04 avril 2015 , Modifié à 18h45, le 04 avril 2015

Le message de Manuel Valls à Aurélie "Bonnie" Filippetti et Arnaud "Clyde" Montebourg (et aux autres)
Bonnie and Clyde

♪ ♫ Vous avez lu l'histoire de Jesse James, comment il vécut, comment il est mort ? Ça vous plu, hein ? Vous en demandez encore. Eh bien, écoutez l'histoire d'Aurélie et Arnaud.

Alors voilà, Arnaud a une petite amie. Elle est belle et son prénom c'est Aurélie. À eux deux, ils forment le gang Montebourg.

Leurs noms : Aurélie Filippetti et Arnaud Montebourg.

Aurélie et Arnaud. Aurélie et Arnaud… ♪ ♫

Voilà comment, selon le Parisien, Manuel Valls surnomme en petit comité ses deux anciens ministres de la Culture et de l'Économie, gentiment poussés vers la sortie à la fin de l'été dernier après que le second a cru de bon goût de vouloir envoyer une cuvée du Redressement à François Hollande. 

Dommage, le surnom de "Superman" collait bien à l'ancien patron de Bercy. Mais il faut bien le reconnaître : même s'ils ne sont pas les seuls, Arnaud Montebourg et Aurélie Filippetti sont passé maitres en matière de dézingage du gouvernement. Le premier a par exemple expliqué, mercredi 1er avril, que "le quinquennat [de François Hollande] qui devait être celui de la décroissance du chômage est celui de l’hémorragie du chômage". Il avait également expliqué avoir "quand même l’impression d’avoir perdu [son] temps" en politique. 

Mais si Manuel Valls les surnomme ainsi, ce n'est pas – uniquement – pour amuser la galerie. Le Premier ministre a un message à envoyer à l'aile gauche du PS, dont se revendiquent Arnaud Montebourg et Aurélie Filippetti. Et il répète à qui veut l'entendre que si remaniement il y a d'ici l'été, il ne faut pas s'attendre à un changement de politique intérieure. Cité par le Parisien, Manuel Valls dit :

Ceux qui rentreront au gouvernement devront accepter une organisation de travail et une ligne politique.

 

Voilà, qu'ils soient aubrystes, frondeurs, verts, les ambitieux de maroquins sont prévenus. Et pour ceux qui en doutaient après la claque des départementales, Manuel Valls restera à Matignon jusqu'au bout. C'est en tous cas ce qu'il pense. "Lui [Hollande] et moi sommes là jusqu'en 2017", jure-t-il. 

Du rab sur le Lab

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