Le "Si..." d'Estrosi à sa candidature à la tête de l'UMP

Publié à 11h28, le 18 juillet 2012 , Modifié à 11h28, le 18 juillet 2012

Le "Si..." d'Estrosi à sa candidature à la tête de l'UMP
Christian Estrosi à l'Assemblée nationale, le 17 juillet 2012. (Maxppp)

Dans un entretien à Nice-Matin ce mercredi 18 juillet, Christian Estrosi, ancien ministre chargé de l'Industrie, n'exclut pas une candidature possible à la présidence de l'UMP "si ses idées ne sont pas défendues comme il le souhaite".

  1. "L'impatience n'est pas toujours bonne conseillère"

    Sur Nice-Matin

    Si j'ai le sentiment que mes idées ne sont pas défendues comme je le souhaite, alors je n'exclus pas d'être moi-même candidat.

    Dans une interview accordée à Nice-Matin ce mercredi 18 juillet, Christian Estrosi, ancien ministre chargé de l'Industrie et actuel député-maire UMP de Nice, déclare envisager une candidature "si ses idées ne sont pas défendues comme il le souhaite".

    Après Dominique Dord, Xavier Bertrand, Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet, c’est donc au tour de Christian Estrosi de se placer en candidat conditionnel à la tête de l’UMP face au match Copé-Fillon.

    Le député de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes ajoute que "si la campagne à la présidence de l'UMP lancée est bien naturelle pour s'opposer aux socialistes et montrer l'unité de l'UMP", cependant "la volonté de François Fillon et de Jean-François Copé de se montrer rapidement n'est peut-être pas la bonne" :

    Je crois simplement que l'impatience n'est pas bonne conseillère.

    Les Français, comme les militants, détestent tout ce qui peut apparaître comme de l'ambition personnelle.

    Christian Estrosi déclare pour sa part que "le mois de juillet sera uniquement consacré à défendre le bilan du quinquennat de Nicolas Sarkozy". Le maire de Nice, membre actif de l’association des Amis de Nicolas Sarkozy, avait souhaité début juillet le retour de Sarkozy pour sauver l'UMP de sa guerre des chefs.

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