Gaffe des 39 heures : Ayrault se défend à l'Assemblée

Publié à 14h54, le 30 octobre 2012 , Modifié à 16h10, le 30 octobre 2012

Gaffe des 39 heures : Ayrault se défend à l'Assemblée

#QAG - Les députés ont posé ce mardi 30 octobre à l'Assemblée nationale une série de questions d’actualité au gouvernement de Jean-Marc Ayrault.

Au programme ce mardi : la sortie de Jean-Marc Ayrault dans le Parisien du jour sur le débat des 39 heures. 

Attaqué par la droite, le Premier ministre a dû se sortir de sa gaffe matinale dans le Parisien. Il a assuré que la durée légale du temps de travail, fixée à 35 heures par semaine, "ne changerait jamais tant que la gauche sera au pouvoir". Jean-Marc Ayrault a tenté d'éteindre l'incendie qu'il avait lui même allumé sur ce sujet. Lors de la séance des questions à l'Assemblée, il a été interrogé par le président du groupe UMP, Christian Jacob, puis par Bernard Accoyer, ancien président de l'Assemblée nationale. 

Revoir l'essentiel des images des questions au gouvernement : 

La liste des interventions, publiée par Eric Krissi, réalisateur des Questions au gouvernement pour France 3 : 

> Dès la première question, Christian Jacob attaque le Premier ministre pour son "inconséquence". Dans les colonnes du Parisien, Jean-Marc Ayrault laisse le débat sur les 35 heures ouvert. 

"Il n'y a plus de pilote dans l'avion", a lancé le patron des députés UMP à la tribune. 

"Vous êtes très forts en manipulation et en mensonges", a rétorqué Jean-Marc Ayrault. A l'UMP, il renvoie les propos de François Fillon qui avait admis que l'exécutif précédant avait demandé à PSA de retarder son plan social. 

Sur le fond, Jean-Marc Ayrault a déclare que la "durée du travail est à 35 heures et elle ne changera jamais tant que la gauche est au pouvoir". 

> L'inévitable Lucien Degauchy. Avec sa veste jaune, le député de l'Oise est toujours dans l'angle des caméras, aux côtés de Christian Jacob. 

> Le député du Nord-Pas-de-Calais, Philippe Kemel (PS) prend la parole. Le député est menacé par un recours du Front national contre son élection dans la circonscription de Hénin-Beaumont. 

Mi-novembre, le Conseil constitutionnel devrait se prononcer sur la validité de son élection. De nombreux doutes existent sur la légitimité de certaines signatures lors de ce scrutin. 

A lire sur le Lab : Philippe Kemel ennuyé face au recours du Front national

> Comme il est désormais usage, Arnaud Montebourg est accueilli par les députés de la droite avec un certain brouhaha. Alors qu'il est interpellé par le député Gérard Charasse, l'opposition lance quelques huées. 

> Quand ils ne lisent pas le journal sur une tablette, les députés consultent également la version papier du Figaro. 

> "Les 35 heures ce sont 20 milliards de dépenses supplémentaires pour l'Etat". C'est Bernard Accoyer qui remet le couvert sur les 35 heures. Après Christian Jacob, l'ancien président de l'Assemblée national revient sur cette sortie de Jean-Marc Ayrault qui indiquait que le débat était ouvert. Son intervention suscite des mouvements dans les bancs de la majorité. 

C'est Michel Sapin qui répond à l'ancien locataire du Perchoir, qui ne manque pas de souligner ce qu'il considère comme une "partie politicienne" du travail. Le ministre du Travail rappelle la position précédemment tenue par le Premier ministre : la durée du travail restera à 35 heures. "Nous sommes pour le débat, vous êtes pour le diktat !", a conclu Michel Sapin. 

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> La course à la présidence de l'UMP est aussi présente sur les bancs de l'Assemblée. Jean-François Copé est entouré des ses proches et François Fillon discute avec Xavier Bertrand, récemment rallié à sa cause. 

> Et pendant ce temps, un député prend une photo de l'hémicycle avec sa tablette. 

> Hervé Morin, débordant d'enthousiasme. 

> Offensive, Marisol Touraine répond à une question non moins combative de Jean-Pierre Gorges, député UMP. Le parlementaire reprochait à la majorité de ne pas tenir sa promesse d'éviter les plans sociaux et, de manière plus globale, de ne pas tenir ses engagements. La ministre des Affaires sociales offre en guise de réponse un rappel sur la réforme de la dépendance, promise par la droite et enterrée.

> Sur les bancs de l'Assemblée nationale, Jean-Louis Borloo, nouveau patron de l'UDI plaisante avec le président du groupe UMP du Palais-Bourbon, Christian Jacob

> Avant-dernière question de la séance, 16h01, la retransmission télévisée va bientôt se terminer. Valérie Pécresse, députée UMP des Yvelines quitte l'hémicycle

> Comme la semaine dernière, les députés de Polynésie sont présents dans l'Assemblée nationale avec une fleur à l'oreille. 

 

  

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