Les petits conseils de Ségolène Royal à François Hollande

Publié à 14h14, le 20 octobre 2012 , Modifié à 15h13, le 20 octobre 2012

Les petits conseils de Ségolène Royal à François Hollande
François Hollande et Ségolène Royal, le 4 avril 2012 à Rennes. (MaxPPP)

MESSAGE CALIBRÉ- Elle ne veut pas parler de la dépénalisation du cannabis. Ni du droit de vote des étrangers. Ni de la procréation médicalement assistée. Ni du tweet de Valérie Trierweiler. Ni de l'incident dans les couloirs de l'ONU. Elle ne "veu[t] pas jouer les Mère Fouettard", ni être "ravalée à un personnage de théâtre de boulevard".

Mais Ségolène Royal a décidé de parler au Monde. Un entretien réalisé mercredi 17 octobre, à lire en kiosque ce samedi 20 octobre, dans l'édition dimanche-lundi du quotidien du soir. 

Le Lab a isolé trois de ses réponses. Ses petits conseils à François Hollande. Ses critiques contre le Parti Socialiste. Et sa  volonté réaffirmée d'être "toujours utile à [son] pays".

  1. "Je veux toujours être utile"

    Sur lemonde.fr

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    Maintenant, il faut passer à une nouvelle phase, celle des réformes de structures promises dans le programme présidentiel : réforme du système financier, réforme fiscale, révolution écologique, avenir de la jeunesse.

    En un mot, après l'"opération vérité", passons au "rêve français".

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    La candidate des socialistes en 2007 a des conseils pour le vainqueur de 2012.  

    La présidente du conseil régional de Poitou-Charentes estime dans cet entretien au Monde que "c'est le moment" de donner un cap.

    Deuxième point intéressant, Ségolène Royal critique le mode de désignation du nouveau premier secrétaire du PS, Harlem Désir .  Quand les deux journalistes du Monde lui demandent "Quel regard portez-vous sur la succession de Martine Aubry ? ", elle répond :

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    Cela peut paraître un peu étrange que le parti à l'origine des primaires ouvertes à tous les citoyens ait adopté des statuts conduisant à une prédésignation du premier secrétaire par quelques-uns.

    Cela dit, essayons de voir le côté positif : au moins, cette fois, on n'aura pas un congrès d'affrontement, mais un congrès d'apaisement.

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    Enfin, sans  formuler une candidature à un poste précis, l'ancienne députée des Deux-Sèvres réaffirme son envie de revenir en première ligne politique : 

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    Je vous confirme que ma passion pour la politique est intacte et que je veux toujours être utile à mon pays.

    Ce temps [où je serai utile] viendra pour la bonne raison que, quand la tâche est difficile et immense, il faut rassembler toutes les forces et toutes les expériences.

    "

     L'opération "il faut trouver un job à Ségolène Royal " continue.

Du rab sur le Lab

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