Marylise Lebranchu enjoint à Pascal Lamy, futur ex directeur de l'OMC et ministrable, de se reposer

Publié à 10h36, le 26 juillet 2013 , Modifié à 10h36, le 26 juillet 2013

Marylise Lebranchu enjoint à Pascal Lamy, futur ex directeur de l'OMC et ministrable, de se reposer
Marylise Lebranchu le 7 juillet 2013 et Pascal Lamy le 5 avril 2013. (Christophe Morin, Chema Moya/MaxPPP)

TOUCHE PAS A MON MAROQUIN - "Qu'il se repose !" Amical conseil ou tir de barrage ? La ministre de la Réforme de l'Etat et de la décentralisation, Marylise Lebranchu, conseille dans les colonnes de l'Opinion du 26 juillet (lien payant) à Pascal Lamy, futur ex directeur de l'Organisation mondiale du commerce, de prendre du repos à l'issue de son mandat.

Le 31 août prochain, son mandat à la tête de l'OMC arrivera à son terme et Pascal Lamy, membre du Parti socialiste français, pourrait se retrouver désoeuvré.

Mais son nom fait partie de ceux qui reviennent souvent dans l'hypothèse d'un remaniement, et ce depuis longtemps - avant même la victoire de François Hollande à l'élection présidentielle de 2012 !

Marylise Lebranchu, pour sa part, préférerait le voir écrire un livre, "prendre son temps, réfléchir", assure l'Opinion. La raison ? C'est la ministre qui la donne :

Il y aurait des gens importants qui auraient toujours droit aux mêmes postes.

Cela donne le sentiment qu'il y a une élite.

Social-démocrate revendiqué, Pascal Lamy n'a pas que des amis au PS français, qui le lui rend bien. En juin dernier, il affirmait dans le Figaro :

Je suis en harmonie idéologique avec 95% des sociaux-démocrates de cette planète, le problème c'est qu'une grande partie des 5% restants sont en France.

Parmi les cibles favorites de celui que la rumeur voit à la tête d'un "Super Bercy" selon l'Opinion, Arnaud Montebourg et les partisans de la démondialisation, coupables d'une attitude passéiste selon Lamy.

Mais si sa ligne plutôt centriste au sein du PS le rapproche de François Hollande, elle le distingue en revanche aussi de Martine Aubry, proche de la ministre de la Décentralisation et autre recours éventuel en cas de besoin de nouvelles têtes au gouvernement.

Du rab sur le Lab

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