Il paraît que c'est dans les épreuves que l'on reconnait ses amis. Vue la période de turbulences qu'il traverse actuellement, Jean-Marie Le Pen a de quoi faire le tri dans ses connaissances. Au moins il sait qu'il peut toujours compter sur deux personnes : Bruno Gollnisch et Marie-Christine Arnautu.
Le premier n'est pas membre du bureau politique. La seconde oui. Elle ne devrait donc pas être étonnée par cette décision du BE d'exclure Jean-Marie Le Pen . Et pourtant…
Interrogée sur BFMTV, l'élue frontiste explique :
"Cette exclusion m'a surprise. […] Nous nous sommes réunis à l'issue du bureau exécutif où chacun a pu exprimer sa prise de position et j'avais cru comprendre, alors j'ai sans doute mal compris, que nous devions à nouveau échanger par mail avant de prendre une délibération finale.
"
C'est par un coup de téléphone de Wallerand de Saint-Just que Marie-Christine Arnautu a finalement appris l'exclusion de Jean-Marie Le Pen
Le bureau politique a-t-il pris sa décision sans celle qui, le 4 mai dernier , avait été la seule à ne pas voter la suspension de Jean-Marie Le Pen de son statut d'adhérent ? Marie-Christine Arnautu n'est pas loin de le penser. Elle ajoute :
"À chaud, j'ai un peu l'impression d'avoir été victime d'une mascarade.
"
De son côté, Bruno Gollnisch s'est dit "abasourdi" par la décision du bureau exécutif. Également sur BFMTV, l'eurodéputé a commenté cette décision. "Je pense que le mot de Talleyrand après l'exécution du duc d'Enghien par Napoléon se justifient : c'est pire qu'un crime, c'est une faute", a-t-il dit de manière lyrique.
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