Pour Delphine Batho, il ne faut plus dire "nationalisation" mais "contrôle public temporaire"

Publié à 11h36, le 02 décembre 2012 , Modifié à 11h36, le 02 décembre 2012

Pour Delphine Batho, il ne faut plus dire "nationalisation" mais "contrôle public temporaire"
Delphine Batho, le 2 décembre 2012. (Capture d'écran)

SEMANTIQUE – Non, l’Etat n’a pas envisagé de nationaliser Florange. Il a pensé à un "contrôle public temporaire", explique, dimanche 2 décembre sur Europe 1, Delphine Batho, la ministre de l’Ecologie.

Les mots ont un sens et celui de "nationalisation" était peut-être trop marqué idéologiquement.

Lancée par Arnaud Montebourg, l’idée d’une nationalisation partielle de Florange avait fait son chemin et recueillait, semblait-il, l’aval d’une partie du gouvernement et de l'Elysée .

Mais vendredi, Jean-Marc Ayrault enterrait cette hypothèse d’une nationalisation temporaire , à peine deux heures après qu’Arnaud Montebourg eu envoyé un mail de remerciement aux plus de 80 députés qui l’avaient soutenu, comme le révélait le Lab.

Dimanche matin, au Grand Rendez-vous sur Europe 1, la ministre de l’Ecologie Delphine Batho, qui avait apporté son soutien au ministre du Redressement productifa usé d’un nouvel élément de langage

On ne parle désormais plus de "nationalisation", mais de "contrôle public temporaire". Une définition moins marquée politiquement que la ministre proche de Ségolène Royal a répété tout au long de son interview.

 

Du rab sur le Lab

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