Pour le patron des sénateurs PS, Didier Guillaume, Aurélie Filippetti et Arnaud Montebourg devraient avoir "la reconnaissance du ventre"

Publié à 06h57, le 22 juillet 2015 , Modifié à 06h57, le 22 juillet 2015

Pour le patron des sénateurs PS, Didier Guillaume, Aurélie Filippetti et Arnaud Montebourg devraient avoir "la reconnaissance du ventre"
© AFP

L’une est passée durablement du côté des frondeurs du PS, que ce soit à l’Assemblée nationale ou lors du congrès du PS à Poitiers. L’autre, officiellement retiré de la vie politique "professionnelle", multiplie les cartes postales et a poussé "la provocation" , pour reprendre le mot de Thierry Mandon, en invitant à sa fête de la Rose de Frangy-en-Bresse le charismatique ex-ministre de l’Economie grec, Yanis Varoufakis .

Mais, pour les légitimistes du PS, trop, c’est trop. Ainsi pour Didier Guillaume, qui imagine voir Manuel Valls rempiler à Matignon en 2017  "après la réélection de François Hollande", les deux anciens ministres que sont Aurélie Filippetti et Arnaud Montebourg "crachent dans la soupe".

Invité de l’émission de Public Sénat "Preuves par 3" , mardi 21 juillet, le patron des sénateurs socialistes a fustigé les actes et prises de position du couple FIlippetti-Montebourg, les "Bonnie & Clyde" de la gauche française. Il dit :

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Chez moi on appelle ça cracher dans la soupe. Ma grand-mère disait toujours +il faut avoir la reconnaissance du ventre+ (...) Ils ont été choisis à un moment par le chef de l'Etat pour être membres d'un gouvernement, donc aujourd'hui un peu de retenue.

"

Alors qu'il était souligné qu’Aurélie Filippetti, comme la sénatrice PS Marie-Noëlle Lienemann qui a remis une piécette dans la machine à débat , demande la tenue d'une primaire à gauche en vue de l'élection présidentielle de 2017, le sénateur de la Drôme a estimé que "monsieur Montebourg et madame Filippetti ont été servis par la République", "ils ont été ministres du Redressement productif et de la Culture. Mais quand on est membre d'un gouvernement, on doit dépasser sa petite personne, on ne s'appartient plus".

Et Didier Guillaume d’ajouter, argumentant en faveur de la non-tenue d’une primaire à gauche :

 

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Lorsqu'un président de la République est sortant, s'il décide de se représenter, s'il est en situation, si les principaux responsables politiques autour de lui veulent aller dans cette direction, il n'y a pas besoin de primaire.

"

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