"Aujourd’hui, on est dans la cage aux ‘phobes’" (attention, alerte jeu de mots inside), balance Philippe de Villiers, invité de la matinale de BFMTV ce jeudi 1er octobre. Et pour le prouver, l’ancien secrétaire d’Etat de Jacques Chirac, qui aimerait beauuuuuucoup voter pour Eric Zemmour en 2017 , prend Nadine Morano en exemple. "Regardez la pauvre Morano", dit-il, trouvant "absurde" et "ridicule" la polémique autour des propos de l’eurodéputée LR sur la France, "pays de race blanche" .
"Je soutiens tous les gens qui sont victimes d’un système. Bien sûr que je la soutiens", ajoute-t-il, avant de développer :
"Je sais ce qu’elle a voulu dire, elle a pas voulu dire qu’elle était raciste. Attendez, il faut dire que la France est un pays de race noire ?
"
L’auteur de Le moment est venu de dire ce que j’ai vu, en promo pour la sortie de son livre, assure que s’il y a tout ce tintouin autour de l’ex-tête de liste de Les Républicains en Meurthe-et-Moselle , c’est "parce qu’il y a une préférence musulmane" en France. Et de renchérir, comme il l’avait déjà affirmé dans un entretien à Valeurs actuelles :
"Regardez l’accueil des migrants. On est en train de créer un Kosovo islamique (en France, ndlr).
"
Le souverainiste, ancien député de Vendée, rappelle ensuite qu’il avait mis en garde depuis fort longtemps contre un processus d’islamisation qui toucherait la France. La théorie du grand remplacement sans en dire le nom. "Quand je disais 'attention on va islamiser la France'. Il y en avait même pas 500.000. Aujourd’hui, Boubakeur en annonce 6 millions. Alors on va où comme ça ? On va à 15 millions ?' s’interroge le fondateur du Mouvement pour la France.
Quant au fond de la polémique sur "la France, pays de race blanche", Philippe de Villiers estime que "l’on voit bien ce qu’elle a voulu dire", affirmant que, "à l’origine", "la France est un pays de race blanche". "Nos ancêtres les Gaulois, on disait à l’école", ajoute-t-il pour se justifier avant de consentir que, "aujourd’hui", "la France n’est plus un pays de race blanche". Mais pour Nadine Morano, il répète qu’il "voit bien ce qu’elle a voulu dire".
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