Quand Wallerand de Saint Just l’avocat du FN assurait que le recours de Jean-Marie Le Pen n’aboutirait pas

Publié à 18h46, le 02 juillet 2015 , Modifié à 18h46, le 02 juillet 2015

Quand Wallerand de Saint Just l’avocat du FN assurait que le recours de Jean-Marie Le Pen n’aboutirait pas
© THOMAS SAMSON / AFP

MADAME SOLEIL -Jean-Marie Le Pen : 1. Front national : 0 . Ce jeudi 2 juillet, le tribunal de grande instance de Nanterre a annulé la décision du bureau exécutif du FN de suspendre Jean-Marie Le Pen de son statut d’adhérent . La justice estime donc que ce statut doit être rendu au fondateur du parti d’extrême droite. Cette décision tient à "une question de forme", écrit l'AFP. Le parti "devra rétablir monsieur Jean-Marie Le Pen dans tous les droits attachés à sa qualité d'adhérent et le cas échéant à celle de président d'honneur", précise le jugement.

Le 5 mai, pourtant, les cadres du FN se montraient plutôt optimistes quant à ce recours déposé par le peut-être futur ex-président d’honneur du parti frontiste. Ainsi Wallerand de Saint Just, avocat du FN et accessoirement de Jean-Marie Le Pen aussi – mais pas dans cette affaire – affirmait au Huffington Post que le recours n’aboutirait pas (comme repéré par le journaliste du MondeAbel Mestre ). Mal vu.

Il déclarait alors :

"

Je pense qu'un recours n'a aucune chance d'aboutir. 40 personnes sur 44 ont voté la motion du bureau politique, 7 personnes sur 8 ont validé la décision du bureau exécutif. Le tribunal peut éventuellement relever un petit problème de forme. Mais avec une décision aussi large, la messe est dite.

"

Elle ne l’était visiblement pas. Celui qui était le candidat frontiste à la mairie de Paris en 2014 ajoutait encore que "dans ce genre de cas, le souci des tribunaux n’est pas de juger sur le fond mais de vérifier que la démocratie interne a été respectée". Sur la question du fond, il ne s’était pas trompé. Le TGI a jugé sur la forme. Mais avec un verdict inverse à celui pronostiqué par l’avocat frontiste.

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