À Saint-Pierre-et-Miquelon, François Hollande réfléchit à 2017 à haute voix

Publié à 11h28, le 24 décembre 2014 , Modifié à 12h12, le 24 décembre 2014

À Saint-Pierre-et-Miquelon, François Hollande réfléchit à 2017 à haute voix
François Hollande se projette vers 2017 © DENIS CHARLET / AFP

De la "détermination" de François Hollande pour 2017, seules des confidences de ses proches et ses séances de motivation auprès des élus de sa majorité étaient jusqu'ici connues. Désormais, le chef de l'État y pense à haute voix. Le président s'est confié auprès de quelques journalistes mardi 23 décembre, en marge de son déplacement à Saint-Pierre-et-Miquelon, sur son état d'esprit et ses ambitions pour la prochaine présidentielle.

Un sujet qu'il a évoqué "spontanément", d'après Europe 1. En regardant d'abord dans le rétro :

2014 a été difficile parce que la reprise n’est pas venue. [...] Sans oublier les péripéties qui ne vous ont pas échappé [voir ici ou ici, ndlr]. [...] 2015 sera différent : ce ne seront pas les mêmes thèmes, pas le même contexte. On approche de 2017.

Et à deux ans et demi de l'échéance, le président de la République se veut en "conquête, dynamique et mouvement", toujours selon ses propos rapportés par Europe 1. Car l'année passée a démontré, selon ce qu'il a confié au Figaro, sa "capacité à tenir, à avancer". "Les Français l'ont vu", assure-t-il avant d'ajouter :

On sait que je suis là. De toutes manières, je serai là.

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Il rêve d'ailleurs d'un "match retour" avec Nicolas Sarkozy. Une revanche qui tient de la "tradition française", comme il l'avait expliqué à LCI le 12 décembre. Et ce remake de 2012, il pense bien pouvoir en sortir vainqueur. "Encaisser, c’est nécessaire dans une compétition", rappelle-t-il ainsi à Europe 1.

Mais la résistance ne fait pas tout. Auprès du Figaro, il développe : "Je ne fais pas que résister, j'avance. Quand vous encaissez, vous ne donnez pas de coups, vous ne gagnez pas le match. Il faut savoir prendre des initiatives, avancer, tenir le calendrier, l'agenda."

Ce qu'il résume à Europe 1 :

Etre à l’offensive, c’est ce qui permet de gagner.

Attention toutefois : Nicolas Sarkozy, lui aussi, est assez confiant

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