Comment Najat Vallaud-Belkacem se sort d'une question piège sur la possibilité de voir une femme présidente en France

Publié à 20h55, le 10 juin 2014 , Modifié à 22h39, le 10 juin 2014

Comment Najat Vallaud-Belkacem se sort d'une question piège sur la possibilité de voir une femme présidente en France
Najat Vallaud-Belkacem (Captures d'écran Canal+)

QUESTION PIÈGE – Si vous souhaitez mettre Najat Vallaud-Belkacem dans l’embarras, interrogez-la sur Hillary Clinton, l’ancienne première dame américaine qui ambitionne de gagner la Maison-Blanche en 2016.

Invitée du Grand Journal de Canal+ mardi 10 juin, la ministre des Droits des Femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports n’a pas caché son admiration de la démocrate. D’où la question d’Antoine de Caunes : les États-Unis vont-ils avoir une femme présidente avant la France ?

Réponse de la ministre, mi- amusée, mi-embarrassée :

On a déjà de toute façon Angela Merkel. […] Je parle des grand pays.  

Le passage est à retrouver en vidéo ci-dessous :



Difficile, pour Najat Vallaud-Belkacem, de répondre à cette question : une femme présidente de la République en 2017 signifierait une défaite de François Hollandes’il se présente. Elle poursuit : 

Je pense que nos sociétés sont désormais prêtes. Je crois que, par exemple, un pays comme la France n’était pas prêt en 2007 à élire une femme, clairement. Pour avoir participé de près à la campagne de Ségolène Royal à l’époque, on n’était pas prêt. Aujourd’hui, les temps ont changé.

Et qui serait, selon la ministre, la femme la plus prête pour occuper l’Élysée, enchaîne la journaliste de Canal+ Laurence Haïm ? Najat Vallaud-Belkacem s’en sort d’une pirouette, en riant : "Vous n’étiez pas obligée de poursuivre cette discussion ma chère". 

Du rab sur le Lab

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