WINNER - Il déteste être comparé au Front national mais lui conteste le monopole du "patriotisme", le FN revendiquant systématiquement d'être "le parti des patriotes". Alors quand le parti de Marine Le Pen passe à quelques voix de battre le PS au cours d'une élection, Nicolas Dupont-Aignan se rappelle au bon souvenir des électeurs. Pour lui, ça ne fait aucun doute : sa formation, au contraire du FN, pourra battre le PS grâce aux qualités supérieures de son "patriotisme" à lui.
Dimanche 8 février, le président de Debout La France a d'abord estimé que lors de la législative partielle dans le Doubs, le PS ne s'était "maintenu sur le fil qu'en raison des insuffisances du FN". Et d'ajouter qu'"avec le patriotisme rassembleur de Debout La France, il sera balayé" :
Le PS ne se maintient sur le fil qu' en raison des insuffisances du FN . Avec le patriotisme rassembleur de Debout La France il sera balayé.
— Dupont-Aignan (@dupontaignan) 8 Février 2015
Dans un second message, il affirme par ailleurs que "les Français attendent un patriotisme éclairé" et qu'il existe dans le pays un "besoin de Debout La France" :
Très mauvais score du PS compte tenu de la circonscription ancrée à gauche. Les français attendent un patriotisme éclairé. Besoin de DLF
— Dupont-Aignan (@dupontaignan) 8 Février 2015
"Rassembleur" et "éclairé" : voilà comment le "patriote" Dupont-Aignan réussira là où le Front national a échoué ce dimanche. Enfin, "échoué". De Sophie Montel, candidate défaite, à Marine Le Pen en passant par le secrétaire général du FN, les cadres frontistes ont claironné sans ciller que "le grand vainqueur" de cette législative partielle, "c'est le Front national".