Hollande et Valls surnomment Aubry "Tullius Detritus", le personnage de la "Zizanie" d'Astérix

Publié à 09h22, le 25 février 2015 , Modifié à 10h19, le 25 février 2015

Hollande et Valls surnomment Aubry "Tullius Detritus", le personnage de la "Zizanie" d'Astérix
François Hollande, MArtine Aubry et Manuel Valls en 2012 © JOEL SAGET AFP

ALEA JACTA EST - À gauche, certains aiment beaucoup se référer à Astérix et Obélix. Non pas que ce côté-ci du champ politique soit un ersatz de petit village gaulois où l'activité favorite consiste à se taper dessus. Quoique… Toujours est-il que certains, et pas des moindres, aiment affubler leur camarades de surnoms inspirés des aventures du guerrier gaulois.

Nouvel exemple ce mercredi 25 février. On apprend dans le Canard Enchaîné que François Hollande et Manuel Valls ont surnommé Martine Aubry "Tullius Detritus", du nom de ce personnage envoyé par César pour semer la zizanie chez les Gaulois.

Un trou de mémoire ? C'est lui :



© Hachette

Le Canard écrit :

Le chef de l'État et le Premier ministre ont, par ailleurs, ironisé sur la maire de Lille s'amusant à dire du mal du second devant le premier, et inversement.

De là à imaginer que Martine Aubry a pour objectif de mettre le foutoir au Parti socialiste, il n'y a qu'un pas.

Ce sobriquet n'est pas sans rappeler celui choisi par Cécile Duflot pour qualifier Manuel Valls. La première n'aimant pas particulièrement le second, elle l'avait surnommé "Pepe Manuel", personnage d'Astérix en Hispanie et dont la particularité, outre sa fierté, est de retenir sa respiration pour qu'on cède à ses caprices.

Il témoigne une nouvelle fois des tensions qui existent entre l'exécutif et Martine Aubry. La maire de Lille a dernièrement critiqué l'utilisation par le gouvernement du 49.3 pour faire adopter la loi Macron, regrettant qu'on "n'ait pas continué à discuter" – alors même que les débats étaient terminés depuis deux jours. "Un argument risible" selon François Hollande, cité par le Canard. Il a ajouté :

Martine a perdu le nord.

Voilà qui devrait au moins rassurer François Rebsamen, lui qui s'inquiétait de ne plus entendre la moindre blague émaner du président. 

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