IL EN FAUT PEU POUR ETRE HEUREUX - Le ministre du Travail, nommé lors du remaniement d'avril 2014, manie l'ironie. Dans un portrait paru dans Le Monde du 6 juin, le ministre a trouvé la bonne combine pour se rassurer sur son avenir, alors que le taux de chômage reste très haut. Si certains membres de l'opposition l'ont déjà surnommé "ministre du chômage" selon le quotidien, le ministre lui préfère voir les choses du bon côté :
C'est vrai que mon ministère n'est pas le plus facile. Mais vu la situation, c'est aussi celui qui a la plus forte marge de progression.
Alors que le ministre et certaines de ses propositions sont contestés jusqu'au PS, l'ancien maire de Dijon juge être l'homme de la situation :
Je suis sans doute celui qui connaît le mieux les entreprises.
Responsable de la négociation du pacte de responsabilité, le ministre tiendra la "conférence sociale" les 7 et 8 juillet prochains avec pour objectif de "diminuer le nombre de chômeurs" et non pas "d'inverser la courbe du chômage".