Jean-Jacques Urvoas juge "ridicule" la position des frondeurs et les appelle à la "discipline"

Publié à 09h11, le 16 septembre 2014 , Modifié à 09h43, le 16 septembre 2014

Jean-Jacques Urvoas juge "ridicule" la position des frondeurs et les appelle à la "discipline"
Jean-Jacques Urvoas le 16 septembre / Montage Le Lab via captures d'écran France 2

LE RIDICULE NE TUE PAS - Décidément, les frondeurs ont les oreilles qui sifflent ces derniers temps. Alors que les députés sont amenés à voter la confiance au gouvernement Valls II le 16 septembre, les frondeurs continuent de camper sur leur volonté "d'abstention collective", malgré les dernières remontrances du Premier ministre. A quelques heures du vote, c'est Jean-Jacques Urvoas, proche de Manuel Valls, invité sur France 2, qui a attaqué de nouveau la position "ridicule" des frondeurs:

Bien sûr qu'on va l'avoir [la confiance] mais est-ce qu'on mesure le caractère ridicule de la situation? Nous sommes socialistes, le Premier ministre est socialiste, le président de la République est socialiste, les Français ont voté aux législatives pour les socialistes et à chaque vote important à l'Assemblée nationale on se pose la question de savoir si les députés socialistes vont soutenir le Premier ministre socialiste.



Alors, évidemment, on va le faire mais il y quand même une dimension baroque, cocasse. [...] Est-ce que tout ça c'est efficace ? Je pense qu'il faut trouver une fin à une escalade qui n'a pas de sens. Est-ce que le message est compréhensible ? Je ne le crois pas. Est-ce que la cacophonie est utile au pays ? Je ne le crois pas.

Puis, interrogé sur la nécessité d'une ligne politique unique dans la majorité, le député du Finistère en appelle à la "discipline" au sein du groupe:

Il faut une expression collective et ça s'appelle la discipline. Personne, personne n'est obligé d'adhérer au groupe socialiste. Mais quand on y adhère, il y a des règles. C'est mieux de les respecter.

Une position qui rejoint celle exprimée par Catherine Lemorton, proche d'Arnaud Montebourg, qui jugeait que l'opération des frondeurs n'était rien d'autre que "du marketing".

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