FAUT PAS LE LIRE ? - Jérôme Guedj n'a visiblement pas reçu les éléments de language concernant la sortie du livre de Valérie Trierweiler, Merci pour ce moment, déjà best-seller et rempli d'anecdotes sur François Hollande racontées par l'auteure, comme ici, ici ou encore ici.
Invité sur France Info vendredi 5 septembre, le président socialiste du Conseil général de l'Essonne a affirmé qu'il lirait le livre quand il se le procurera, contrairement à la majorité de la classe politique:
Je vais pas vous mentir, quand je l’aurai entre les mains je vais assurément le parcourir. Parce que notre part de voyeurisme est ainsi faite. Les extraits qu'on lit sont terribles parce qu'il y a une forme de retentissement avec la lecture qui peut être faite de la politique économique. Le moment où l’intime se mêle avec la grande politique, c'est là que c'est dévastateur.
Une position originale puisque mercredi 4 septembre, beaucoup d'hommes politiques dénonçaient la parution de ce livre. Puis, interrogé sur le vote de confiance au gouvernement Valls 2 prévu le 16 septembre, Jérôme Guedj est pessimiste, alors que les frondeurs ont prévu de se réunir pour adopter une position commune:
Elle n'est naturellement pas acquise. Elle était pas évidente au moment de l'arrivée de Manuel Valls parce qu'on nous disait que ça allait être l'amplification et l'accélération d'une politique dont nous estimons qu'elle n'avait pas porté ses fruits et pour moi c'est un crève-coeur de dire ça.
Egalement interrogé sur la démission de Thomas Thévenoud, à la suite de problèmes fiscaux, Jérôme Guedj aurait "signé pour autre chose", rejoignant la position de Najat Vallaud-Belkacem sur la question.
[EDIT 10h01]
Jérôme Guedj n'est plus le seul. Invitée sur i<Télé, Rama Yade a affirmé qu'elle n'avait pas lu le livre avant de critiquer la position de la classe politique sur le sujet:
Non, je ne l'ai pas lu mais oui je le lirais bien. Ils sont hypocrites. Ils vont tous le lire parce que tout le monde en parle, parce que c'est un livre qui ne vient pas de n'importe qui. [...] C'est pas que je veux absolument absolument mais si j'ai l'opportunité pourquoi pas.