Après Bastien Millot, c'est un autre protagoniste de l'affaire Bygmalion qui remet en cause les propos de Nicolas Sarkozy. Alors qu'il annonce ce mardi 14 octobre à L'Expressqu'il va voter pour Nicolas Sarkozy aux élections pour la présidence de l'UMP, Jérôme Lavrilleux évoque également le nom de la société mise en cause dans un système de double-facturation pendant la campagne de 2012. Pour le directeur-adjoint de la campagne, proche de Jean-François Copé, Nicolas Sarkozy pouvait difficilement ignorer le nom d'un des principaux prestataires de sa campagne :
J'ai du mal à imaginer que Nicolas Sarkozy ne connaissait pas le nom de Bygmalion.
Toutefois, Jérôme Lavrilleux reste fidèle à Nicolas Sarkozy : "l'honnêteté n'empêche pas la maladresse", concède-t-il. Il va même jusqu'à dire que la campagne de 2012 de Nicolas Sarkozy - qui est pour lui le meilleur candidat pour 2017 - est "la plus honnête qui ait jamais eu lieu". L'eurodéputé attend toujours de savoir s'il va être exclu ou non de l'UMP. Fin août, il avait menacé : "si on m'exclut de ce parti, alors je reprendrai ma liberté de parole et je parlerai".
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