#FOOTPOLITIQUE - Bon. Vous allez sans doute penser qu'au Lab, on voit des #footpolitique partout. Mais ce 25 juin sur i>Télé, Bruno Le Maire s'est prêté au jeu du "je parle de foot mais en fait écoutez bien je parle politique", devenant ainsi un concurrent direct de celui qui excelle dans l'art de la métaphore footbalistico-politique, François Hollande.
Bruno Le Maire, candidat déclaré à la présidence de l'UMP, commence dans la première partie de l'interview, menée par Christophe Barbier, par présenter, très traditionnellement, ses ambitions pour le parti. Et notamment son envie d'être "un président qui rassemble" :
Je suis un candidat 100% positif qui veut redresser l'UMP, lui redonner de la dignité et de la crédibilité. (...) Ce matin il doit y avoir 5 ou 6 émissions, chaque ténor de l’UMP va probablement dire des choses différentes ... eh bien moi je veux que cela cesse.
Fin de l'interview politique, Bruno Le Maire reste en plateau pour commenter l'actualité foot de la coupe du monde. Et lorsque Bruce Toussaint lui demande ce qu'il préfère dans l'équipe de France, on ne peut s'empêcher d'y voir un portrait en creux de ses propres qualités et de ce qu'il veut pour l'UMP, lui, le candidat à l'image plutôt lisse et en dehors des querelles du parti :
Sa simplicité et sa sérénité.
C’est une équipe qui est simple, qui ne se la ramène pas, qui ne se la joue pas. Ça change avec ce qu’on a connu par le passé !
Et puis il y a une très grande sérénité, c’est un jeu qui est souple, qui est fluide, la balle circule. Il n’y a pas de personne starifiée, je trouve que ça fait du bien, c’est un vrai esprit d’équipe et c’est comme ça qu’on gagne.
Eh oui, un candidat ne perd jamais une occasion de faire campagne.
Pour voir comment François Hollande profite lui-aussi de chaque commentaire sportif pour parler politique, c'est par ici.