#FOOTPOLITIQUE - On commence à être habitué. Interviewé ce mardi par France Info, à l'occasion du lancement de "la France s'engage", François Hollande a de nouveau manié la métaphore entre le football et la politique.
Interrogé sur sa volonté de se rendre au Brésil pour un éventuel quart de finale de l'équipe de Didier Deschamps, qu'il a rencontrée avant le mondial, François Hollande n'a pas confirmé mais en a profité pour glisser un discours à double sens :
J'attends le match contre l’Équateur, puis il y aura un huitième de finale, vous savez dans la vie sportive comme politique il faut prendre les étapes les unes après les autres. J'en connais qui parlent déjà de la finale, et puis qui sont écartés dès les huitièmes. Vaut mieux être prudents mais savoir où nous allons",
Ce n'est pas la première fois que le président de la République utilise le foot pour distiller des messages politiques. En novembre 2013, suite à la qualification des Bleus pour le Mondial, il avait affirmé: "ll y a des occasions parfois d'être en colère, ou inquiet, aujourd'hui il faut savourer la victoire. Elle est dû à son équipe de France, et à l'entraîneur. L'entraîneur ça compte". Alors que François Hollande appelle Didier Deschamps après chaque match des Français, le Mondial est un événèment qui l'inspire dans son double message, comme il l'avait fait à l'occasion de France-Honduras le 15 juin.
Pour rappel, l’Équipe de France affronte l’Équateur ce mercredi 25 juin avant d'éventuellement accéder aux huitièmes de finale de la compétition.