TOUTES MES FÉLICITATIONS - Faute d'être parvenus à réunir les 7 pays nécessaires à la formation d'un groupe, Marine Le Pen et le Front national n'auront pas d'eurogroupe au Parlement européen. En cause, la volonté de l'europhobe britannique Nigel Farage de ne pas s'allier avec les frontistes au point de créer son propre groupe concurrent, l'échec d'un rapprochement avec le révisionniste polonais Janusz Korwin-Mikke et le refus de Marine Le Pen de négocier avec les néo-nazis grecs d'Aube dorée ou les antisémites hongrois du Jobbik.
C'est ce dernier point que retient Roger Karoutchi. Invité du Talk Orange-Le Figaro ce 24 juin, le sénateur UMP accorde un bon point à la présidente du Front national :
Je trouve que c’est bien, non pas qu’elle n’ait pas de groupe car je suis pour l’expression de tout le monde, mais il y a une chose que je lui reconnais : elle s’est alliée avec des groupes très marqués à droite, pour lesquels je ne voterai jamais, mais elle a refusé de s’allier avec des élus nazis ou néo-nazis notamment d’Europe de l’est. Et ça, je trouve que c’est un bon signe.
Et d'ajouter que Marine Le Pen a "un message d'ouverture plus grand" que son père et que, même si il "ne votera pas pour elle", "elle a bien fait de ne pas accepter ces alliances-là".
BONUS TRACK
Il le dit et le répète : Roger Karoutchi veut le retour de Nicolas Sarkozy pour prendre la présidence de l'UMP au congrès de novembre, puis participer à une primaire en vue de 2017. Ce 24 juin, il lui demande même de donner "un signal fort avant le 14 juillet" en ce sens. Sûr que son homme providentiel va revenir, il lance :
Mon premier sentiment c'est : Boss is back !
En cas de non-retour de l'ex-Président, le sénateur dit accorder sa préférence à Bruno Le Maire ou François Baroin.