Ils seront évidemment là, les Laurent Baumel, Pouria Amirshahi, Pascal Cherki et les autres, ces frondeurs socialistes qui donnent des maux de tête à l’exécutif - et à Bruno Le Roux. Rendez-vous est donc pris pour les universités d’été du PS, fin août, à La Rochelle, pour s'expliquer.
Ainsi, on apprend ce samedi 5 juillet que les frondeurs auront leur propre salle lors de ces universités d’été. L’objectif, c’est Christian Paul lui-même qui l’explique à l’AFP :
"[Ça permettra de] rendre compte de cette initiative parlementaire parfois caricaturée.
"
Pouria Amirshahi est sur la même longueur d’ondes. Le député des Français de l’étranger espère que ces universités d’été seront un "moment de respiration politique et de rencontres". Rien de plus.
Car non, pas question d’envisager pour l’instant ces universités d’été comme un échauffement avant le prochain congrès du PS, prévu pour 2015. "Nous nous situons au cœur du PS et n'entendons pas quitter le parti", jure Christian Paul, excluant ainsi toute "agitation ou préparation du prochain congrès".
Là encore, même son de cloche du côté de Pouria Amirshahi :
"Ça ne se terminera pas forcément par une motion.
"
Mais 2015, c’est encore loin.
Mardi 1er juillet, les frondeurs ont voté le projet de loi de finances rectificatif. Tous sauf un. Christophe Léonard, député des Ardennes, est l'unique député socialiste à ne pas avoir voté le PLFR.
Le lendemain, sur BFMTV, Manuel Valls prévenait : la Constitution donne le pouvoir au gouvernement "d’empêcher des débats entre socialistes au sein de l’Hémicycle".