Les erreurs de Nicolas Sarkozy dans sa campagne pour la présidence de l’UMP, par Henri Guaino

Publié à 07h50, le 30 octobre 2014 , Modifié à 07h50, le 30 octobre 2014

Les erreurs de Nicolas Sarkozy dans sa campagne pour la présidence de l’UMP, par Henri Guaino
Henri Guaino et Nicolas Sarkozy. © Montage via Reuters ( Philippe Wojazer / Pascal Rossignol)

On le sait, Henri Guaino n’était pas franchement chaud pour que Nicolas Sarkozy revienne dans le jeu politique par la case UMP. Mais maintenant que l’ancien président est lancé dans sa campagne pour succéder à Jean-François Copé, Henri Guaino a repris du service comme plume de celui dont il écrivait déjà les discours à l’Elysée.

Même s’il ne veut plus répondre aux questions sur Nicolas Sarkozy dans les médias, le député UMP des Yvelines prodigue des conseils à son mentor. Selon Le Point daté du 30 octobre, Henri Guaino souligne les erreurs de Nicolas Sarkozy.

La première d’entre elle consiste, selon lui, à avoir renoncé aux meetings classiques avec pupitre pour laisser la place à un dialogue avec la salle. Henri Guaino veut voir les pupitres revenir. Pourquoi ? "Grâce au pupitre, Sarkozy canalise mieux ses tics, sa gestuelle est plus apaisée", assure la plume de l’ancien président qui insiste :

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Il faut absolument abandonner cette formule et remettre au goût du jour le pupitre.

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Autre objet du courroux d’Henri Guaino, la participation de Nicolas Sarkozy à un débat de Sens commun , un mouvement issu de la Manif pour tous et auquel participeront également Bruno Le Maire et Hervé Mariton, également candidats à la présidence de l’UMP.

Cette participation est une faute, selon Henri Guaino qui estime que Nicolas Sarkozy aurait du prendre plus de hauteur. Toujours selon des propos rapportés par Le Point, Henri Guaino pense que l’ancien chef de l’Etat "doit refuser tout ce qui ressemble de près ou de loin à un débat". Et d’ajouter :

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Cette campagne face à Le Maire et Mariton est déjà ridicule, il ne doit pas s’abaisser.

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Ça, c’est pour la forme. Sur le fond, deux proches de Nicolas Sarkozy émettent des réserves sur sa stratégie. Toujours selon un confidentiel du Point, Nathalie Kosciuscko-Morizet a fait savoir au candidat Sarkozy qu’elle trouvait sa campagne trop droitière. Un peu comme Rachida Dati qui, dans une tribune au Monde, critiquait vertement le discours de Nicolas Sarkozy sur l’immigration.

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