Pour bien montrer qui était le chef lorsqu’il était à l’Elysée, Nicolas Sarkozy avait qualifié son Premier ministre, François Fillon, de "collaborateur" . Une sortie que le résident de Matignon n'avait que peu apprécié. Devant les membres de l’Amicale gaulliste, mercredi 29 octobre à la questure de l’Assemblée nationale, le candidat à la présidence de l’UMP s’est prononcé contre l’idée de suppression du poste de Premier ministre, comme le prône notamment Claude Bartolone .
Une position que, depuis l’Assemblée, Nicolas Sarkozy a justifiée en expliquant qu’il était "important d’être secondé", comme le rapporte Le Figaro de ce jeudi 30 octobre. Un petit coucou à François Fillon pour se rappeler aux souvenirs du précédent quinquennat. Et l’ancien président d’insister, devant, entre autres, Bernard Accoyer et Patrick Ollier :
"Le patron, c’est l’élu, pas celui qui a été nommé !
"
Une réflexion que ne renierait pas François Hollande, dont les relations avec Manuel Valls se distendent et qui a rappelé à son Premier ministre, en le décorant de l’ordre du Mérite , qu’il était le patron.
Alors que l’Amicale gaulliste recevra également, les 17 et 18 novembre, Bruno Le Maire et Hervé Mariton, les concurrents de Nicolas Sarkozy pour succéder à Jean-François Copé à la tête de l’UMP, Nicolas Sarkozy a redit son intention de ne pas saborder la primaire. "Je respecterai la primaire", a-t-il ainsi répété avant de moquer le principe d’un tel scrutin venant de la part d’un parti d’origine gaulliste :
"Mais des primaires au nom du gaullisme, c’est à pleurer !
"